La secrétaire d’État à l’Administration publique, Inês Ramires, a reçu aujourd’hui le Front commun, le Front syndical coordonné par le STE et la FESAP pour les négociations complémentaires avec ces structures syndicales sur le degré d’accélération du développement de carrière.
Ce processus de négociation visait à aboutir à un régime particulier d’accélération de la progression de carrière, permettant une progression plus rapide des salariés en relation d’emploi public, dont l’évolution de leur situation salariale résulte des points obtenus par l’évaluation des performances. Lors de ces négociations, il a été possible d’élargir l’univers des salariés couverts, par l’évolution de la règle stipulant que cette accélération n’était prise en compte que pour les postes d’une même carrière, désormais étendue aux postes en carrière.
Ce dispositif, qui vise à valoriser ceux qui ont déjà exercé des fonctions publiques pendant les périodes d’arrêt de carrière vérifiées entre 2005 et 2007 et entre 2011 et 2017, permet aux salariés ayant cumulé 18 ans ou plus d’exercer des fonctions qui s’intègrent dans une ou des carrières – et couvrant lesdites périodes – bénéficient d’une réduction des points requis pour augmenter l’échelle salariale obligatoire, six au lieu des dix réguliers. Cette réduction ne peut intervenir qu’une seule fois par salarié, à savoir lors du premier changement de fonction de rémunération.
Dès 2024, les salariés qui accumulent six points ou plus dans les cotes de performance associées aux postes occupés lors de l’échelon de rémunération dans lequel ils se trouvent passeront donc déjà à l’échelon de rémunération suivant. Dans les cas où les employés ont accumulé plus de six points, les points supplémentaires sont pertinents pour les changements futurs de leur position salariale. Le changement de positionnement salarial entrera en vigueur le 1er janvier de l’année au cours de laquelle le salarié aura accumulé le nombre de points requis pour le changement de positionnement salarial obligatoire.
Cette mesure aura également un impact sur les entreprises publiques intégrées au Service national de santé, par le biais des conventions collectives existantes.
L’engagement atteint, qui favorise à nouveau l’appréciation des salariés occupant des fonctions publiques, couvrira environ 350 000 salariés avec un impact global estimé à plus de 128 millions d’euros.
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