La police au Portugal, en France et en Espagne a arrêté 10 personnes, neuf Brésiliens et un Espagnol, ces derniers jours, soupçonnées de coordonner un réseau d’exploitation sexuelle. L’opération conjointe, menée sous les auspices d’Europol, a eu lieu entre 20 et 23 ce mois-ci.
Dans un communiqué transmis vendredi, Europol a indiqué que les arrestations « ont démantelé un réseau de traite des êtres humains à des fins d’exploitation sexuelle », principalement dirigé par des citoyens brésiliens, dont la majorité des victimes étaient également de cette nationalité.
Selon la police judiciaire portugaise, « trois citoyens étrangers, deux hommes et une femme, ont été arrêtés au Portugal dans les régions d’Algarve et de Setúbal ». Les arrestations ont eu lieu le 20. Après interrogatoire judiciaire, les trois suspects ont été placés en garde à vue.
La participation portugaise à la soi-disant opération Cláudia a été garantie par l’unité nationale de lutte contre le terrorisme de la police judiciaire. « Outre les arrestations susmentionnées, de grandes quantités de preuves ont été saisies sur le territoire national, ainsi que deux véhicules et environ 12 000 euros en espèces », rapporte également la PJ, qui rapporte également que l’enquête est dirigée par le autorités judiciaires françaises. †
Les victimes du réseau aujourd’hui démantelé étaient principalement des immigrés vivant illégalement en France, en Espagne et au Portugal. Selon Europol, plus de 100 victimes ont été exploitées, dont les services ont été annoncés par le réseau criminel sur des sites spécialisés. Les suspects ont également géré les comptes en ligne des victimes.
Europol rapporte également que deux des suspects, basés en France, ont monté une ligne de touche et exploité les mêmes victimes qui sont contrôlées par le réseau principal. Ils ont loué des appartements et des chambres d’hôtel, qui ont été utilisés pour l’exploitation locale. Environ 60 de ces lieux se trouvaient en France.
On estime que le réseau criminel a réalisé un bénéfice d’environ 120 000 euros par mois. Cet argent a ensuite été acheminé vers le Brésil.
L’enquête sur cette affaire a été ouverte le 21 mars 2021 par la police des frontières française.
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