Doux et mélancolique, ‘Nights in Paris’ fait revivre un temps d’espoir

Succès du public et de la critique – son film est l’un des plus regardés par Petra Belas Artes – Mikhael Hers, réalisateur de Paris Nights, s’entretient par téléphone avec le reportage de Estadão. Le film parle d’une mère qui doit prendre soin d’elle-même pour élever ses enfants. Charlotte Gainsbourg joue le rôle. Il obtient un emploi dans une radio, à l’émission du soir, d’où le titre original – Les Passagers de la Nuit. Les passagers de nuit. La sienne rappelle qu’il s’agit du même titre qu’un classique américain du film noir, mettant en vedette Humphrey Bogart et Lauren Bacall. Dark Passage, à partir de 1947, s’appelait Prisonnier du passé au Brésil. La sienne ne se souvient pas du nom du réalisateur. Le journaliste l’aide – Delmer Daves. « C’est ça, c’est beau, mais ça n’a pas grand-chose à voir avec mon film. »

Paris Nuits commence en 1981, le socialiste de la nuit François Mittérrand remporte les élections et est proclamé président de la France. Plus de 40 ans se sont écoulés. Pourquoi revenir à cette époque ? « C’était mes années de formation. Je suis convaincu que nous nous sommes formés dans notre enfance et notre jeunesse. J’étais enfant alors, mais j’ai toujours voulu revenir à cette période. J’ai l’impression que c’est dans les années 80 que j’ai découvert le monde et moi-même. » La radio? « Bien que nous vivions dans la civilisation de l’image, la radio est très importante dans la vie des gens, notamment dans ces programmes nocturnes, qui touchent les personnes seules, les insomniaques ou les personnes qui ont besoin de rester vigilantes parce qu’elles sont au travail. »

La sienne convient que son film est sensoriel et sensuel, fait d’observation. Charlotte a une fille militante, qui a voté pour Mittérrand. Par l’intermédiaire de la mère, l’enfant s’implique auprès d’un auditeur de l’émission. Noée Abita, qui joue Talulah, est loin d’être une hétéro. Hers gebruikt het om dubbel eer te bewijzen aan Pascale Ogier, dochter van Bulle Ogier, die in 1984 op 26-jarige leeftijd vroegtijdig stierf, en regisseur en scenarioschrijver Eric Tohmer, auteur van zijn beroemdste film, Les Nuits de la Pleine Lune, uitgebracht datzelfde année. « De tous les auteurs de la nouvelle vague, Rohmer est mon préféré. J’apprécie son sens de l’observation, son sens des relations. Toute cette génération était très intéressante. Eux seuls pouvaient faire ces films. »

Talulah, dans le film, est un paria, plus qu’un paria. Il n’a jamais connu le sentiment d’appartenance que Charlotte essaie de maintenir vivant pour sa famille. A la limite, Paris Nights est un film sur le changement, la transformation. La France, sous la présidence impériale de Mittérrand, entre dans une nouvelle phase. La grande histoire, avec H, a des réflexions sur la vie privée. Le fait qu’elle n’ait désormais plus de mari avec qui partager sa vie de famille a de quoi faire le deuil de Charlotte. « Le film parle de la séparation, de l’absence, du temps qui passe. Mais je ne voulais pas que ça durcisse. Paris Nights est né de mon envie de faire un film, malgré les circonstances, doux et mélancolique. que le public comprenne cela.

douche. Tout en investissant dans la conception de personnages délicats, Hers ne cesse d’explorer la forme. « Avec mon caméraman j’ai cherché des textures, des formats qui mettent les années 80 à l’écran. C’est un film historique de cette époque. Il y avait plus de solidarité, d’espoir dans le monde. Ce sont des choses qu’on a l’air de perdre et le cinéma nous permet reconstruire. »

Louvel Lucas

"Praticien de la bière primé. Étudiant sympathique. Communicateur passionné. Fanatique de l'alcool."

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *