Les sujets abordés lors de la réunion comprenaient l’IA, les réseaux sociaux et la réglementation du secteur, comme Macron l’a mentionné mercredi à VivaTech, le principal événement technologique européen. Le président français a également abordé la question des voitures électriques, des batteries et des attractions en France et en Europe dans le secteur.

Macron, qui a déjà rencontré Musk à deux reprises ces derniers mois, tente de convaincre l’homme d’affaires d’implanter une usine de batteries Tesla en France. En mai, lors du sommet Choose France, Musk avait promis des investissements importants dans le pays, mais cette promesse ne s’est pas encore concrétisée. Tesla pourrait finalement choisir l’Espagne, après avoir choisi Berlin comme première usine européenne il y a près de quatre ans.

Le président français est conscient de l’influence politique de Musk aux États-Unis, où il a récemment obtenu l’autorisation de tester des implants cérébraux avec sa société Neuralink. La position politique d’Elon Musk ne décourage pas les participants de VivaTech, qui attendent avec impatience l’arrivée de l’icône technologique.

Fin 2022, le commissaire européen Thierry Breton a demandé à Musk de surveiller les contenus conformément à la loi européenne sur les services numériques, avec le risque d’une amende équivalant à 6 % du chiffre d’affaires de l’entreprise. En mai, Musk a exacerbé les tensions en supprimant Twitter du code de bonne conduite de l’UE contre la désinformation, incitant le ministre français Jean-Noël Barrot à menacer de « interdire » la plateforme.

Lors de la conférence, Musk devra également expliquer son point de vue sur l’IA, un sujet sur lequel il a présenté des opinions divergentes. Il a cofondé OpenAI, le créateur de ChatGPT, mais a finalement quitté l’entreprise et a fondé sa propre société d’IA après avoir appelé à l’arrêt du développement de la technologie, la considérant comme une menace pour l’humanité.