Épisode triste – 13/10/2022 | Journal du grand ABC


Extrait du Diario do Grande ABC


13-10-2022 | 08:57




Il est regrettable et nécessite une attention et une sanction exemplaires de la part des autorités, tant judiciaires que sportives, le cas de propos racistes qui ont eu lieu lors d’une compétition de la catégorie cadets de la coupe d’État de handball organisée dans le gymnase de l’école municipale Eda Mantoanelli , à São Caetano. Lorsque l’entraîneur de l’équipe de São Bernardo a entendu les cris de « singe » de la foule visant l’un de leurs athlètes, âgé de 15 ans, il a décidé de quitter le terrain, où il a joué contre São Caetano. L’attitude a conduit le secrétaire d’État aux Sports, promoteur du tournoi, à donner la victoire à l’adversaire et à disqualifier les São Bernardes. La mesure a suscité le mécontentement et a atteint la police pour une enquête approfondie.

Les cas de racisme et les propos racistes lors d’événements sportifs sont devenus monnaie courante, y compris à l’international, nécessitant des réponses affirmées et rapides pour stopper l’absurdité de manière radicale et définitive. Un tel comportement est un crime et doit être combattu avec acharnement. Personne n’est à l’abri. Même les idoles de l’équipe brésilienne n’y échappent pas, comme en témoigne la lâche et déplorable agression de l’attaquant Richarlison, qui a reçu une banane dans sa direction alors qu’il fêtait un but contre la Tunisie en match amical au Parc des Princes, en Paris. , en France, le 27 septembre deux jours avant ce qui s’est passé à São Caetano.


Jusqu’à ce que cela me mette sous les projecteurs du quotidienun vrai pacte de silence s’est fait autour de l’épisode à l’exception honorable de la famille, des collègues et des amis du joueur. Une fois que l’affaire a eu des répercussions, des représentants des mairies et du gouvernement de l’État sont venus en public pour dénoncer l’acte. C’est déjà quelque chose. Mais il faudra aller au-delà des mots. Il est nécessaire d’identifier la personne responsable de l’injure raciale, qui peut entraîner une peine de prison de 1 à 3 ans selon le code pénal. La tolérance pour ce genre de crime devrait être zéro. Que l’histoire commence avec ce qui s’est passé lors d’un match de handball à São Caetano, et que l’exemple porte ses fruits dans le monde entier.

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Julienne Rose

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