La loi stipule que les géants de la technologie paient pour le contenu journalistique partagé sur les réseaux. (Photo : reproduction)
Meta, qui possède Facebook, Instagram et WhatsApp, a déclaré qu’il bloquerait l’accès aux nouvelles au Canada après que le Sénat du pays aura adopté la loi sur les nouvelles en ligne, qui oblige les « grandes technologies » à payer les médias pour le contenu qu’ils mettent sur leurs plateformes de partage.
Alphabet, propriétaire de Google, devra également négocier avec des sociétés de médias. Selon l’Associated Press, Meta n’a pas fourni de détails sur le calendrier de ce changement, mais a déclaré qu’il supprimerait les informations locales de ses plateformes avant l’entrée en vigueur de la loi, dans un délai de six mois.
« Nous avons partagé à plusieurs reprises qu’afin de se conformer au projet de loi C-18 adopté par le Parlement, le contenu des organes de presse, y compris les éditeurs de nouvelles et les diffuseurs, ne sera plus disponible pour les personnes visitant nos plateformes au Canada », a confirmé Lisa Laventure, chef de Meta. des communications au Canada.
Google, qui a même testé le blocage de l’accès aux informations pour certains utilisateurs canadiens avant l’adoption de la loi, a déclaré au site Web de The Verge qu’il souhaitait maintenant parler au gouvernement pour trouver une solution possible.
Le gouvernement fédéral canadien a jusqu’à présent rejeté les suggestions visant à apporter des changements, selon Reuters.
Depuis 2008, plus de 450 sites d’information au Canada ont été fermés tandis que les géants de la technologie ont obtenu plus d’espace, ce qui était également la raison de la promulgation de la loi, selon l’agence France Presse.
« Elle [as empresas de mídia social] peut jouer un rôle important en soutenant la production de nouvelles et d’informations crédibles », a déclaré le Parlement canadien lors des pourparlers.
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