La France a élu 501 députés dimanche (7/7) et à partir de ce lundi (7/8) les nouveaux parlementaires ont déjà des obligations à remplir.
Après avoir dépassé l’attente de savoir comment se sont comportés les candidats des principaux partis, nous attendons maintenant les prochaines étapes, comme la formation des groupes politiques et, surtout, le choix du nouveau Premier ministre.
La première mesure qui sera prise ce lundi sera l’annonce des résultats officiels, avec le décompte de toutes les circonscriptions. Celui-ci présente la composition de la nouvelle Assemblée nationale, qui rassemble les 76 députés élus au premier tour et les 501 élus dimanche.
Selon l’article 12 de la Constitution, « l’Assemblée nationale se réunit à partir du deuxième jeudi après son élection ». Cela laisse une dizaine de jours de préparation aux différents groupes pour former de nouveaux groupes parlementaires, composés d’au moins quinze députés.
Ils devront également nommer les présidents de ces groupes et leurs candidats à des postes importants à l’Assemblée générale, tels que président et vice-président.
18 juillet : première séance plénière
Tous les délégués se retrouveront le 18 juillet au Palais Bourbon, siège de l’Assemblée nationale. Ce jour-là, la 17ème législature s’ouvrira officiellement en séance plénière.
Cette première séance est présidée par le membre le plus âgé de la chambre, accompagné des six députés les plus jeunes. Par la suite, l’élection du président de l’Assemblée nationale, quatrième autorité de l’État, a lieu au scrutin secret. Au cours de la même séance, chaque groupe soumet à la présidence la liste de ses membres et indique s’il est ou non dans l’opposition.
Le lendemain, vendredi 19 juillet, verra l’élection des autres postes clés de l’Assemblée : vice-présidents, procureurs et membres des différentes commissions : culturelle, économique, des relations extérieures ou encore du développement durable.
Nomination du Premier ministre de la France
Le Premier ministre Gabriel Attal a annoncé sa démission lundi. Mais le chef du gouvernement a souligné qu’aucun bloc politique n’a obtenu la majorité absolue et a déclaré qu’il resterait en fonction « aussi longtemps que son devoir l’exige ».
La Constitution ne fixe pas de date limite pour que le président nomme son Premier ministre. Emmanuel Macron pourra donc le désigner cette semaine, dans quinze jours ou à la fin de l’été dans l’hémisphère nord s’il le souhaite.
Afin de garantir le principe de continuité de l’État, le gouvernement actuel restera en fonction aussi longtemps que nécessaire. En termes de configuration, le président peut choisir qui dirigera le gouvernement, mais la tradition veut qu’il tienne compte des résultats des élections législatives.
Par ailleurs, comme le montre un rapport publié par France Info, la personne choisie par Emmanuel Macron pour occuper le poste de Premier ministre pourrait refuser son offre.
Dans ce cas, le président devra trouver une autre personne, une personnalité politique ou un profil dit « plus technique ».
Il dirigera alors un gouvernement composé d’experts, de hauts fonctionnaires et même d’économistes, qui gérera les actions de l’État pendant au moins un an, l’Assemblée nationale ne pouvant être à nouveau dissoute pendant cette période.
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