G1 – La Mairie de Franca licencie 3 médecins après fraude dans les services de santé

La mairie a annoncé avoir retiré trois médecins de la salle d’urgence d’Álvaro Azzuz (Photo : Valdinei Malaguti/EPTV)

La ville de Franca (SP) a expulsé trois médecins de la salle d’urgence du « Doutor Álvaro Azzuz » en raison de soupçons de fraude dans les dossiers médicaux de l’unité. Parmi eux se trouve le médecin généraliste Lavoisier Tavares de Andrade, soupçonné d’avoir tamponné les dossiers médicaux de collègues qui n’étaient pas de garde au centre médical.

Il avait déjà fait l’objet d’une demande de révocation du ministère public.

Enquêtés dans le cadre d’une procédure administrative initiée par le pouvoir exécutif, les professionnels ne travaillent plus dans l’unité depuis le 12 mai, a confirmé la mairie.

LE G1 a contacté un avocat défendant Andrade dans une action civile en raison de l’improbabilité administrative du ministère public concernant la même affaire, mais n’a reçu de réponse qu’après la publication de cet article.

La fraude dans les dossiers médicaux, prétendument falsifiés dans le cadre d’un stratagème « fantôme », est l’une des irrégularités qui ont conduit à des enquêtes de la police civile, de la chambre et du ministère public sur le contrat entre la mairie et l’Institut des sciences de la vie. (ICV). ) entre 2014 et 2015, ce qui a également donné lieu à des accusations de faux médecins et de « très longues heures » chez Álvaro Azzuz.

Les dossiers de service originaux prétendument frauduleux aux urgences ont fait l’objet d’un mandat de perquisition émis ce mois-ci par le ministère public, un organisme qui a déposé deux plaintes pour irrégularités: une précaution qui a abouti au blocage de nouveaux paiements à l’entreprise et une action civile publique accusant des représentants du pouvoir exécutif et de l’institut d’invraisemblance administrative.

Un jour après l’opération, la secrétaire municipale de la Santé, Rosane Moscardini, a quitté son poste, désormais occupé par José Conrado Dias Neto.

En avril, la Chambre a mis en place une commission de traitement de la mise en accusation du maire Alexandre Ferreira (PSDB), également responsable d’irrégularités dans le contrat. La commission parlementaire a fait l’objet d’une enquête d’une Commission spéciale d’enquête (CEI) sur la base de plaintes et a été suspendue en raison d’un arrêté, mais a été rouverte.

Processus administratif
Dans une note, la mairie précise que les trois professionnels récemment licenciés du PS sont venus travailler par l’intermédiaire d’ICV, mais qu’après la résiliation du contrat, ils ont continué à travailler au service des urgences, accrédité avec sa propre personnalité juridique.

En plus du licenciement, leurs paiements ont été retenus, selon les archives.

« La procédure administrative susvisée pourra donner lieu à une amende administrative pour la société ICV et les prestataires susvisés, avec remboursement au trésor public, si une irrégularité de paiement est constatée », a-t-il annoncé.

Philbert Favager

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