Aedes aegypty (ci-dessus) et Aedes albopictus
(Photo : Douglas Aby Sabre/Fotoarena-AFP Photo/
EID Méditerranée)
Le virus chikungunya a indirectement causé la mort de 33 personnes aux Antilles et en Guyane française depuis décembre, a déclaré jeudi (10) la ministre française de la Santé, Marisol Touraine, qualifiant ces cas d’« épidémie majeure ».
« A ce jour, la maladie a causé indirectement 33 décès parmi les personnes âgées vulnérables, touché 100 000 personnes et provoqué 1 000 hospitalisations dans les départements français des Amériques », a indiqué le ministère de la Santé.
« Il s’agit d’une épidémie majeure, avec 5 000 nouveaux cas par semaine », a déclaré Marisol Touraine dans des déclarations aux médias français.
« L’épidémie qui touche les Antilles et la Guyane constitue un problème majeur de santé publique », a-t-il ajouté, soulignant que « l’arrivée de la période estivale et de la saison des pluies favorise la reproduction du moustique porteur, ce qui accroît la crainte d’une augmentation de la prolifération des moustiques ». maladie. Nombre de cas’.
Le ministre a souligné l’importance des mesures de précaution pour empêcher la propagation des moustiques.
Le virus du chikungunya, qui, comme la dengue, se transmet via les moustiques Aedes, provoque de la fièvre, des douleurs articulaires, musculaires et des maux de tête. Le traitement se limite à soulager les symptômes car il n’existe aucun remède ni vaccin contre cette maladie, rarement mortelle mais peut l’être chez les personnes vulnérables.
Le virus circule déjà au Brésil
Selon le ministère de la Santé, 20 cas d’infection ont été signalés au Brésil cette année depuis mai, mais jusqu’à présent, tous ont été importés, 19 patients ayant contracté le virus en Haïti et un en République dominicaine. Cela signifie qu’il n’y a aucune preuve que le virus circule parmi les moustiques du pays.
L’infection par le virus chikungunya provoque des symptômes similaires à ceux de la dengue, mais plus douloureux. Dans la langue africaine makonde, le nom chikungunya signifie « ceux qui s’inclinent », en référence à la posture adoptée par les patients face aux douleurs articulaires atroces provoquées par la maladie.
En revanche, comparé à la dengue, le nouveau virus tue moins souvent. Lorsque l’infection est associée à d’autres problèmes de santé chez les personnes âgées, elle peut même contribuer à la cause du décès, mais selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), les complications graves sont rares.
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