Agriculture de la Préfecture de Saint-Georges
(Photo : Maiara Pires/G1)
Une délégation de Guyane française a visité ce mercredi (19) le champ expérimental du Cerrado d’Embrapa Amapá, situé au kilomètre 45 de la BR 156, à Macapá. La délégation est venue s’initier aux techniques de plantation utilisées dans les zones agricoles des pays Amapa.
« Nous voulons savoir pourquoi une même superficie de terres cultivées en Guyane et en Amapá entraîne des quantités de production différentes », explique Lucien Mathurin, responsable de la mission agricole de la commune de Saint-Georges.
Mathurin a cité en exemple le fait qu’il est possible de récolter 10 tonnes de farine sur 1 hectare de manioc cultivé sur les terres de Guyane. Tandis qu’à Amapá, sur 1 hectare de manioc cultivé, il est possible de récolter jusqu’à 30 tonnes de farine.
Selon l’analyste du transfert de technologie du système de production agricole de EmbrasserAmapá, Gustavo Castro, la plupart des cultures de la région du Cerrado sont des pratiques recommandées par le programme ABC (agriculture à faible émission de carbone) du gouvernement fédéral.
Le responsable de la mission agricole de la commune de Saint-Georges était accompagné de 14 autres personnes, dont des agriculteurs, des conseillers de l’administration communale et des élèves d’une école familiale rurale.
(Photo : Maiara Pires/G1)
Une autre différence qui a attiré l’attention des étrangers est l’utilisation du système Bragantino – développé dans l’État de Pará et adapté à Amapá – qui permet différents types de plantation dans la même zone. « Actuellement, il faut abattre et brûler des surfaces arables pour créer de nouvelles plantations. Avec ce modèle brésilien, on n’a plus besoin de brûler ces surfaces », illustre Lucien Mathurin.
(Photo : Maiara Pires/G1)
Le gouvernement Amapá utilise déjà le système Bragantino dans le Programme Territorial d’Agriculture Familiale et Forestière (Protaf), qui vise à promouvoir le développement rural en encourageant les politiques qui améliorent l’utilisation des cultures.
Alors que les Français sont confrontés aux restrictions de la législation européenne pour utiliser des produits et des technologies d’autres pays, la délégation apportera aux autorités françaises les connaissances acquises sur la culture dans les pays brésiliens et tentera de trouver un moyen de soutenir la plantation avec des ressources locales pour améliorer, a déclaré le 3e adjoint au maire de Saint-Georges, Eric Muntgenie.
La délégation est à Amapá depuis lundi (17) et continuera à visiter d’autres zones de plantation dans les pays Amapa jusqu’à samedi (22).
(Photo : Maiara Pires/G1)
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