G1 – Les salariés du SAMU protestent contre la délocalisation des soins de santé

Les salariés croisent les bras au centre SAMU, situé à l’UPA (Photo : Maurício Glauco/ EPTV)

Les employés du Service de soins médicaux d’urgence (SAMU) ont organisé samedi matin une manifestation devant l’Unité de soins d’urgence (UPA) de Ribeirão Preto (SP), paralysant partiellement ses activités (14). Ils protestaient contre la relocalisation du personnel soignant qui devrait avoir lieu à partir de juillet, lorsque la mairie embauchera du personnel externe pour réduire les heures de travail dans le secteur de 36 à 30 heures par semaine.

La fermeture a perturbé la réglementation et les transferts de patients entre hôpitaux pendant plusieurs heures. Les soins d’urgence et d’urgence ont été maintenus. Par téléphone, la mairie de Ribeirão a annoncé par l’intermédiaire de son service de presse qu’il n’y avait pas de grève, mais qu’il y avait une réunion des employés avec le coordinateur du programme médical d’urgence de la municipalité, Marcelo Marcos Dinardi, pour discuter de certains aspects de l’externalisation, et que de nouvelles réunions devrait avoir lieu la semaine prochaine.

La réduction du temps de travail devait entrer en vigueur le 1er février de cette année, comme l’avait annoncé le gouvernement en avril 2013. Mais début 2014, la ville a dépassé le plafond des dépenses de main-d’œuvre et n’a pas pu recruter davantage de personnes. La situation a conduit à une grève du personnel, qui a fixé une nouvelle date pour l’introduction de la journée de 30 heures : le 1er juillet.

En conséquence, l’estimation initiale est que 240 nouveaux professionnels seront embauchés, dont le travail sera externalisé. Le contrat sera conclu avec la Fondation Santa Lydia. Le résultat sera la relocalisation d’environ 900 employés travaillant déjà dans les services de santé, notamment des agents, des infirmières auxiliaires et des techniciens, des assistants dentaires et des techniciens en hygiène dentaire, ainsi que des techniciens en pharmacie.

Insatisfaction
Selon Edvaldo José de Araújo, secouriste du SAMU, cette décision pourrait nuire à la population. « Il peut arriver que des employés inexpérimentés arrivent sans une formation suffisante, comme celle dont nous disposons. La réduction à 30 heures est-elle importante ? Je pense que oui. Mais pas de la manière dont cela se produit, de manière aléatoire. »

La grève a réuni les employés des services des unités sanitaires de base du district (UBDS), qui ont également exprimé leur mécontentement. L’une d’elles est l’infirmière auxiliaire Jaqueline Baraldi, de l’UBDS Central. « Un grand mouvement est en cours et, par conséquent, de nombreux salariés vont perdre leur emploi. » Selon elle, les salariés qui travaillent près de chez eux devront se déplacer plus loin pour travailler dans d’autres unités.

L’externalisation devrait avoir lieu dans tous les UBDS, à commencer par le District Nord, à Quintino Facci II. Le montant des suppressions a été publié vendredi (13) dans le journal officiel de la municipalité. Mardi prochain (18), le Syndicat des serveurs de Ribeirão Preto, qui demandera à la mairie une sous-traitance temporaire, tiendra une réunion pour discuter de la question.

Les ambulances n'effectuaient pas de services de régulation et de transfert entre les hôpitaux (Photo : Maurício Glauco/EPTV)Les ambulances n’effectuaient pas de services de régulation et de transfert entre les hôpitaux (Photo : Maurício Glauco/EPTV)

Philbert Favager

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