Un nouveau test ADN a été publié mercredi dans une revue scientifique.
Une analyse a été menée auprès de représentants vivants de la Maison de Bourbon.
entre 1754 et 1793 (Photo : Reproduction Globo News)
Un nouveau test ADN publié ce mercredi (9) a semé le doute sur l’authenticité de deux reliques précédemment attribuées à deux rois de France : les restes sanguins de Louis décapité que son visage aurait rendus possibles.
La nouvelle étude, publiée dans la revue « European Journal of Human Genetics », est basée sur l’analyse de l’ADN de trois représentants vivants de la Maison de Bourbon, descendants de Louis XIII, fils d’Henri IV.
Une équipe dirigée par l’expert en génétique belge Jean-Jacques Cassiman (de l’Université de Louvain) et l’historien français Philippe Delorme a déterminé que les trois « bourbons » « ont le même chromosome Y (transmis par la lignée mâle) ».
Mais ce chromosome Y, appelé « authentique chromosome Bourbon » par Philippe Delorme, n’a pas pu être retrouvé dans les profils génétiques de deux reliques attribuées à Louis XVI et Henri IV. « Ce n’est pas le sang de Louis XVI », a déclaré Cassiman, ajoutant que l’ADN de la tête n’est pas non plus celui d’Henri IV.
resta sur le trône de France entre
1553-1610 (Photo : Leemage/AFP)
Dans une deuxième comparaison, basée sur l’ADN mitochondrial (transmis par la lignée féminine), Cassiman a montré qu’il n’était pas possible que l’ADN de la tête momifiée provienne d’Henri IV.
La tête d’Henri IV a été retrouvée en 2008 après plusieurs années de recherches et en 2010 son authenticité a été reconnue par une équipe d’une vingtaine d’experts dirigée par le coroner et anthropologue Philippe Charlier sur la base de conclusions scientifiques et historiques, que Delorme conteste dans son intégralité.
Fin 2012, Charlier, en collaboration avec un expert espagnol en paléogénétique, avait publié un profil génétique commun entre la tête momifiée et le sang royal séché, recueilli sur un mouchoir après l’exécution de Louis XVI par guillotine, le 21 janvier 1793. . .
Pour l’équipe franco-espagnole, la similitude génétique entre les deux reliques confirme qu’elles appartenaient aux deux rois de France, distants de sept générations.
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