Intel a présenté mardi la première phase d’un investissement total à réaliser dans l’Union européenne, d’un montant de 80 milliards d’euros à investir au cours de la prochaine décennie. Par exemple, selon l’annonce de l’entreprise, il s’agit d’un montant de 33 milliards d’euros.
Ce montant, qui représente un peu plus de 40 % du total, sera consacré aux infrastructures de recherche et développement (R&D) et de fabrication de composants en Europe.
L’annonce comprend également des plans d’investissement de 17 milliards d’euros « dans une usine de semi-conducteurs à la pointe de la technologie en Allemagne » pour créer un nouveau pôle de recherche et développement et un pôle de conception en France. » L’investissement comprend également » des investissements dans la recherche et le développement , fabrication et services de fonderie en Irlande, en Italie, en Pologne et en Espagne ».
L’usine de 17 milliards d’euros est prévue à Magdebourg, en Allemagne. Intel explique que les plans vont démarrer « immédiatement » et que la phase de construction de cette usine devrait démarrer au premier semestre 2023. Grâce à cette installation, Intel prévoit de créer « sept mille emplois dans la construction et 3 000 emplois permanents supplémentaires chez Intel et des dizaines de milliers d’emplois supplémentaires chez les fournisseurs et partenaires ».
La société déclare que dans le cas de l’Irlande, elle prévoit de poursuivre l’investissement à Leixlip, en Irlande, avec 12 milliards d’euros supplémentaires.
Intel prévoit d’installer un nouveau centre de recherche et développement en France, qui sera situé sur le plateau de Saclay. Le centre pourra créer 1.000 nouveaux emplois, dont « 450 seront disponibles d’ici fin 2024 ». Le constructeur américain attend de la France qu’elle devienne le « quartier général des compétences de calcul haute performance et de conception en intelligence artificielle ».
Quant à l’Italie, Intel indique qu’une phase de négociations pour une éventuelle usine a commencé. L’investissement potentiel est de 4,5 milliards de dollars, explique Intel, indiquant que plus de 1 500 emplois pourraient être créés chez Intel et 3 500 autres chez les fournisseurs et les entreprises partenaires.
« Nos investissements prévus sont un grand pas pour Intel et pour l’Europe », a déclaré le PDG d’Intel, Pat Gelsinger, dans un communiqué. « La loi sur les puces de l’Union européenne permettra aux entreprises privées et aux gouvernements de travailler ensemble pour améliorer considérablement la position de l’Europe dans le secteur des semi-conducteurs. »
Et en ce sens, le constructeur nord-américain garantit qu’il est « engagé à jouer un rôle vital dans le façonnement de l’avenir numérique de l’Europe pour les décennies à venir ».
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