QInterrogée aujourd’hui sur la future mesure française annoncée dimanche par le ministre français de l’Education, une porte-parole du cabinet a noté que l’ONU ne pouvait pas commenter une mesure qui n’a pas encore été mise en œuvre, mais a souligné que de telles mesures « ne peuvent être introduites que dans des circonstances limitées ». notamment pour des raisons de sécurité et d’ordre publics, de santé publique ou de bonnes mœurs ».
Lors d’une conférence de presse à Genève, au siège du cabinet, Marta Hurtado a rappelé que le droit international « établit que les mesures prises au nom de l’ordre public doivent être adéquates, nécessaires et proportionnées ».
« Réaliser l’égalité des sexes nécessite de comprendre les obstacles qui empêchent les femmes et les filles d’exercer leur libre arbitre et de créer des environnements qui soutiennent leur propre prise de décision, ce qui n’affecte pas seulement leur choix vestimentaire », a souligné la porte-parole.
Le ministre français de l’Éducation, Gabriel Attal, a annoncé dimanche que l’utilisation dans les établissements d’enseignement du pays des « abaya », tuniques musulmanes intégrales pour femmes, serait interdite, arguant qu’il s’agit d’un vêtement religieux. contrairement à la laïcité du système politique français.
Selon le ministre, « la laïcité, c’est la liberté de s’émanciper par l’école », et porter une abaya à l’école est « un geste religieux », même si le Conseil français du culte musulman considère ce vêtement comme un symbole religieux musulman.
Le gouvernement français est d’un avis différent et estime que l’abaya est un costume qui dénonce ostensiblement les croyances religieuses de celui qui la porte et devrait donc être couvert par la loi qui, depuis 2004, interdit l’utilisation de tels symboles interdits. . ou des costumes dans les écoles.
L’annonce de l’abaya intervient quelques jours après la publication, tant dans le quotidien français Le Figaro que dans d’autres médias, des conclusions d’un rapport des services de l’Etat révélant une explosion de ce qu’ils qualifient d’« atteintes à la laïcité ». dans les écoles.
Au cours de l’année scolaire 2022-2023, 4 710 plaintes ont été déposées à ce sujet, contre 2 167, soit moins de la moitié, l’année précédente, 2021-2022.
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