Vieira a fait ces commentaires lors d’un discours prononcé lors d’un forum organisé par le gouvernement fédéral avec des investisseurs au palais d’Itamaraty.

« La stabilité régionale et internationale est essentielle à la prospérité et au développement. En octobre, nous avons assuré la présidence du Conseil de sécurité des Nations Unies, coïncidant avec les développements tragiques en Israël et dans la bande de Gaza », a déclaré le ministre des Affaires étrangères.

« Nous mobilisons tous nos efforts pour inverser la paralysie du corps principal du système multilatéral et favoriser une solution à la situation humanitaire alarmante dans la région. Il est regrettable, mais également moralement inacceptable, que le Conseil de sécurité n’ait une fois de plus échoué à être à la hauteur de son noble mandat », a ajouté Mauro Vieira.

Durant cette période, la diplomatie brésilienne a tenté, sans succès, d’adopter une résolution qui pourrait conduire le conflit entre Israël et le Hamas à un cessez-le-feu ou à l’ouverture de couloirs humanitaires pour l’évacuation de la population civile de la bande de Gaza.

Réforme du Conseil de sécurité

Le président Luiz Inácio Lula da Silva (PT) est favorable à la réforme du Conseil de sécurité. Le Brésil occupe actuellement l’un des sièges non permanents du groupe.

Le Conseil de sécurité de l’ONU est composé de quinze membres, mais seuls cinq occupent des sièges dits permanents et disposent donc d’un droit de veto. Il s’agit des États-Unis, de la Russie, de la Chine, de la France et de la Grande-Bretagne.

Lula a récemment défendu la fin du droit de veto des membres permanents du conseil.