« Tout ressortissant d’un pays tiers en séjour irrégulier devrait, en règle générale, faire l’objet d’un ordre de retour » vers son pays, mais « la personne concernée doit disposer d’un certain délai pour quitter volontairement le pays », précise le communiqué. La Cour de Justice a déclaré. Justice de l’Union européenne.
« L’expulsion forcée n’est utilisée qu’en dernier recours », ont déclaré les juges.
Cette règle s’applique même si les contrôles sont temporairement réintroduits en vertu du code frontières Schengen, a indiqué le tribunal.
En mai dernier, cinq organisations non gouvernementales (ONG) – Amnesty International France, Anafe, La Cimade, Médecins du Monde et Médecins Sans Frontières – ont accusé la France de violer les droits des migrants à la frontière franco-espagnole.
Selon Amnesty International France, la France réintroduit depuis plusieurs années des contrôles aux frontières intérieures – contrairement au principe de libre circulation au sein de l’espace Schengen – pour surveiller les mouvements des migrants et les expulser vers les pays voisins, principalement vers l’Espagne et l’Italie.
Un rapport préparé par l’ONG montre que les contrôles aux frontières franco-espagnoles deviennent de plus en plus stricts et que de nombreux migrants sont victimes de discrimination.
« A la frontière franco-espagnole, ces contrôles affectent les personnes d’autres races de manière discriminatoire et conduisent à l’expulsion de nombreuses personnes sans respect de leurs droits fondamentaux, en violation du droit national, européen et international », avaient-ils alors déclaré. .cinq ONG dans une déclaration commune.
« Quand un État membre [da UE] décide de réintroduire temporairement les contrôles aux frontières intérieures, elle peut prendre une décision de refus d’entrée, mais uniquement sur la base du code frontières Schengen », a indiqué le tribunal.
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