Le poids de la dette publique dans le produit intérieur brut (PIB) est tombé à 111,2% au deuxième trimestre de l’année, selon les données publiées mardi par la Banque du Portugal (BdP). La valeur correspond à une baisse de 2,7 points de pourcentage par rapport au trimestre précédent, ce qui en fait la neuvième baisse trimestrielle du taux d’endettement public.

La baisse du taux d’endettement est une bonne nouvelle pour le ministère des Finances, qui compte terminer l’année avec une dette inférieure à 105% du PIB. Ce plus grand optimisme s’explique par la croissance économique. À mesure que le dénominateur (la croissance) augmente, le fardeau de la dette diminue. Au premier trimestre de l’année, la dette s’élevait à 113,8% du PIB.

Toutefois, en termes nominaux, la dette nationale continue d’augmenter. En juin, la dette nationale, du point de vue de Maastricht (ce qui s’applique à Bruxelles), s’est élevée à 280,1 milliards d’euros, selon le BdP. Par rapport au mois précédent, la dette nationale a augmenté de 0,1 milliard d’euros en valeur nominale. Cette nouvelle hausse en termes nominaux intervient après que la dette nationale se soit stabilisée à 280 milliards d’euros, après quatre mois consécutifs d’augmentation. Il apparaît néanmoins que, sans arrondir, la dette nationale a légèrement augmenté, de l’ordre de 30 millions d’euros.

L’augmentation de la dette publique en termes nominaux reflète l’augmentation des dépôts, qui ont augmenté de 0,3 milliard d’euros, notamment ceux des bons d’épargne. « Dans le sens inverse, il y a eu une baisse des titres de créance (0,2 milliard d’euros), surtout à long terme », a indiqué le BdP.

Les dépôts de l’État ont augmenté de 1,1 milliard d’euros. Déduite de ces dépôts, la dette nationale a diminué d’un milliard d’euros, à 255,4 milliards d’euros.

(Actualités mises à jour à 11h39)