Ce mardi est entré en vigueur le décret interdisant les vols entre les villes françaises dès lors que cette liaison peut s’effectuer via un trajet en train de moins de deux heures et demie. La mesure législative, qui vise à réduire les émissions de dioxyde de carbone carbone (CO2) et donc l’empreinte française des émissions de gaz à effet de serre Effet de serre (GEE), lancé il y a plus de deux ans, a fait l’objet de nombreuses critiques dans le secteur aéronautique.
Selon un communiqué du ministère français des Transports mardi dernier, les liaisons entre l’aéroport de Paris-Orly et les villes de Nantes, Bordeaux et Lyon sont interdites en pratique « avec effet immédiat », puisque dans tous ces cas il est possible d’annuler. ces trajets en train en moins de deux heures et demie.
Clément Beaune, ministre des Transports, le souligne dans le communiqué, disponible sur tweeter: « Prendre en compte le neutralité carbone [prevista para 2050, na União Europeia]nous devons renforcer fortement nos mesures pour décarboner les transports, qui sont encore responsables de 30 % des émissions. Alors que nous luttons sans relâche pour décarboner notre mode de vie, comment justifier les vols entre les grandes villes qui bénéficient de liaisons ferroviaires régulières, rapides et efficaces ?
La mesure annoncée en 2021 irait plus loin
Le ministre salue la publication du décret rendant effective l’interdiction et affirme que cette mesure est « un symbole fort de la politique de réduction des émissions de gaz à effet de serre ». « Cette mesure est une première mondiale qui s’inscrit pleinement dans la politique gouvernementale visant à encourager l’utilisation de modes de transport moins émetteurs de gaz à effet de serre », a-t-il ajouté.
Ô le pays rappelle que les premières mesures prises en France par rapport à cette mesure remontent à avril 2021, en pleine pandémie. Il était également prévu dans la loi du climat août de la même année, mais a été suspendu le temps que la Commission européenne analyse une plainte du secteur aérien, mécontent de cette décision française.
Malgré les déclarations du ministre de l’Environnement, la mesure a également été critiquée écologistes, qui estiment que l’on aurait pu faire davantage. Initialement, il avait même été proposé que l’interdiction concernerait les vols qui pourraient être remplacés par des voyages en train d’une durée maximale de quatre heures.
L’interdiction actuellement en vigueur ne s’applique pas non plus aux vols de correspondance qui ont d’autres escales intermédiaires comme destination finale.
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