Pour conclure l’avant-dernière journée de compétition à Tokyo, l’Ariake Arena a accueilli samedi matin la finale (7) de volley-ball masculin. En confrontant l’équipe la plus performante de la phase de groupes à son seul bourreau de la compétition, la France s’est imposée et a remporté la médaille d’or face au Comité olympique russe, trois sets à deux.

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Le premier set s’est avéré être une bonne indication de la nature compétitive du match. Après être inscrit au tableau d’affichage, le Comité olympique russe a succombé à la pression exercée par Ngapeth et compagnie, qui ont fait preuve de précision et de résilience en rebondissant dans le set pour gagner 25×23. Poussés par le revirement, les Français ont maintenu leur intensité et ont pu contrôler le set suivant, minimisant les risques des Russes et clôturant le score 25×17 de manière dominante.

Malgré le « black-out » durant les deux premiers instants du match, l’équipe qui a fait le plus forte impression durant les Jeux n’a pas abandonné facilement. Au cours du troisième set, elle a retrouvé sa forme impressionnante et a gagné 25-21. Marquant 2-1 au tableau d’affichage, les Russes ont commencé à égaler la bonne forme des Français et ont joué le rôle de premier plan dans le set le plus controversé du match jusqu’à présent. Le quatrième moment du match a été marqué par la dispute « point à point » entre les équipes, où le principal avantage construit était de trois points ; à la fin de l’étape, il a répété le score du set précédent et a décidé d’un tie-break.

Dans le set qui a clôturé la catégorie dans la capitale japonaise, la tactique a été remplacée par la simple émotion et le désir de remporter l’or tant attendu. Jouant également « point à point », la France a su imposer sa volonté d’entrer dans l’histoire et clôturer le tie-break de façon passionnante, avec un score de 15×12, garantissant la plus haute place sur le podium.

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Earvin Ngapeth est un moment fort non seulement du match mais de la compétition dans son ensemble et continue de faire ses preuves comme le grand nom français du sport. Dans le match, il a marqué 21 points d’attaque, combinés à deux points de blocage et trois as. Du côté russe, le duo composé de Kliuka et Mikhailov s’est partagé la vedette, puisqu’ils ont été co-responsables de 41 points du Comité olympique russe.

Avec la médaille d’or, la France réalise le meilleur résultat de l’histoire de son équipe masculine de volley-ball aux Jeux Olympiques, les Français n’ayant même pas pu figurer parmi les quatre meilleures équipes d’une édition olympique avant Tokyo. L’équipe tenante du titre poursuit désormais son cycle post-olympique en vue de défendre sa médaille lors des prochains Jeux, qui se dérouleront dans sa ville natale, Paris.