La France est le premier pays européen à licencier la plus grande plateforme de cryptographie au monde
Six mois après que le PDG de Binance, Changpeng Zhao, a admis que la France pourrait être le siège de la plateforme en Europe et dans le monde, le régulateur français a été le premier sur le Vieux Continent à donner le « feu vert » pour que l’échange devienne officiellement un intermédiaire en crypto.
La France a été le premier pays d’Europe à accorder à Binance une licence pour opérer en tant qu’échange de crypto-monnaie, selon un communiqué de la plus grande plateforme de cryptographie au monde.
» Binance France SAS a obtenu le statut de fournisseur de services d’actifs numériques (en acronyme français DASP) par l’Autorité des Marchés Financiers (régulateur financier français) et avec l’approbation de l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (régulateur bancaire du pays) », peut-on lire dans la note.
Pour le fondateur et PDG de Binance, Changpeng Zhao, cité par le communiqué, « une réglementation efficace est essentielle pour une adoption généralisée des crypto-monnaies ». Ayant déjà reçu le feu vert des régulateurs, la plus grande plateforme crypto au monde annonce son intention de recruter « jusqu’à 250 personnes spécialisées dans les cryptomonnaies et la blockchain ».
La France, siège de l’Europe
En plus d’être le premier pays européen à approuver l’opération de Binance, la France vient de lever le titre de deuxième État au monde à donner son feu vert à l’échange, après qu’Abu Dhabi a accordé une licence provisoire à la société dirigée par « CZ », comme il l’est également appelé par ses partisans.
Par ailleurs, Paris pourrait même devenir le siège de la plateforme en Europe. Dans une interview accordée au journal français « Les Echos », Changpeng Zhao a expliqué que l’objectif est d’avoir un siège local, régional et mondial après avoir admis que sous la direction d’Emmanuel Macron, le pays pourrait jouer un rôle de premier plan sur le Vieux Continent et qui sait dans le monde. « La France sera un choix naturel pour un siège régional et peut-être même mondial », a déclaré le fondateur du salon.
Et le Portugal ?
Dans une interview avec Jornal de Negócios à la fin de l’année dernière, CZ a déclaré que « le Portugal a un » état d’esprit « très progressiste en matière de crypto » après avoir admis que « nous aimerions vraiment nous établir ici physiquement, avoir une présence locale et obtenir licences ».
Lorsqu’on lui a demandé s’il y avait des dates à présenter, le PDG du plus grand échange de crypto au monde a simplement répondu « c’est en cours, nous y travaillons ».
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