La France a annoncé qu’elle avait entamé l’opération de « retrait rapide » de ses citoyens et de son personnel diplomatique du Soudan et l’ambassade de Turquie dans ce pays africain a également indiqué que le retrait de ses citoyens commencerait dimanche prochain.
L’annonce de « l’opération de retrait rapide » des citoyens et personnels diplomatiques français a été faite ce dimanche par le ministère français des Affaires étrangères, ajoutant que les citoyens européens et les ressortissants des « pays partenaires alliés » sont également soutenus.
De son côté, l’ambassade de Turquie au Soudan a indiqué que le processus d’évacuation de ses citoyens commencera également ce dimanche, compte tenu de la situation chaotique que connaît actuellement la capitale, Khartoum, et de la reprise des affrontements.
« Suite aux évaluations de sécurité menées à la lumière des conflits en cours au Soudan, il a été décidé de retirer nos citoyens, en particulier ceux qui se trouvent dans les zones de conflit », indique un communiqué de l’ambassade, précisant que les personnes en question seront emmenés dans un pays tiers avant d’atteindre la Turquie.
Les citoyens auront deux points de rendez-vous, dans un hôtel et dans une mosquée, à partir de 6h00, heure locale, et il leur sera demandé de porter des chaussures et des vêtements confortables car ils auront un trajet qui prendra entre 22 et 24 heures, et ils n’emporteront que leur passeport et un bagage à main de huit kilos maximum où ils devront transporter de l’eau et de la nourriture.
Le président américain Joe Biden a déclaré samedi que le retrait des employés de l’ambassade américaine au Soudan était achevé.
Les responsables ont été transportés par avion vers un lieu inconnu en Éthiopie, ont déclaré deux responsables au courant de l’opération à l’agence de presse Associated Press (AP).
Des Saoudiens et des citoyens d’autres pays évacués du Soudan sont également arrivés ce samedi à Djeddah, la ville portuaire d’Arabie saoudite, le jour où le chef de l’armée a admis qu’il n’avait aucun contrôle sur l’aéroport international de Khartoum, ce qui a compromis les opérations d’évacuation.
L’aéroport de Khartoum ne fonctionne toujours pas et les routes terrestres de la capitale au pays sont longues et dangereuses même sans les hostilités actuelles, ce qui entraîne des difficultés supplémentaires et des risques de sécurité.
Au moins 413 civils ont été tués et 3 551 blessés depuis le début du conflit au Soudan, selon le dernier décompte de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Les affrontements ont commencé il y a une semaine entre les forces armées, commandées par le chef de facto du pays depuis le coup d’État d’octobre 2021, le général Abdel Fattah al-Burhan, et les paramilitaires des Forces de soutien rapide (RSF, selon son sigle). . en anglais), dirigé par le général Mohamed Hamdan Dagalo, dit « Hemedti ».
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