Paris exhorte les Français à quitter le pays « au plus vite », invoquant le risque de détention arbitraire. La répression menée par le gouvernement de Téhéran contre la mort d’une jeune femme arrêtée pour ne pas porter de voile a fait plus de 150 morts. Le gouvernement français a mis en garde vendredi ses citoyens en Iran, leur demandant « de quitter le pays au plus vite ». , invoquant le risque de détention arbitraire. « Tous les visiteurs français, y compris ceux qui ont la double nationalité, courent un risque élevé d’arrestation, de détention arbitraire et de procès inéquitable », indique le communiqué sur le site Internet du ministère français des Affaires étrangères. « Ce risque vaut aussi pour les personnes qui effectuent une simple visite touristique », ajoute-t-il. Le site Internet du ministère français des Affaires étrangères a également averti que « la capacité de l’ambassade de France à Téhéran à fournir une protection consulaire aux citoyens arrêtés ou détenus en Iran est très limitée ». « Aveux » de Français Jeudi, la télévision d’Etat iranienne a diffusé les « aveux » de deux ressortissants français, membre du syndicat des enseignants français Cécile Kohler et son compagnon Jacques Paris, arrêtés en mai après avoir été accusés d’avoir tenté d’organiser des émeutes .leurre pendant les grèves des enseignants plus tôt cette année. Le 11 mai, l’Iran a annoncé la détention du couple, affirmant qu’ils étaient « entrés dans le pays dans le but de semer le chaos et de déstabiliser la société ». Deux autres Français, l’anthropologue franco-iranienne Fariba Adelkhah et le blogueur Benjamin Brière, sont également détenus à Téhéran. Téhéran a accusé Brière d’espionnage et l’a condamné à une longue peine de prison. Il a été arrêté en mai 2020. Plus de 20 Occidentaux sont actuellement détenus dans les prisons iraniennes. Des groupes de défense des droits de l’homme accusent Téhéran d’utiliser la diplomatie des otages pour gagner en influence et obtenir des concessions des gouvernements occidentaux. Troubles en Iran L’Iran connaît une vague dramatique de troubles sociaux et civils après la mort le 16 septembre d’un Kurde iranien de 22 ans, Mahsa Amini. Elle a été arrêtée pour ne pas avoir porté de foulard et avoir enfreint le code vestimentaire ultra-conservateur pour les femmes. Vendredi, l’Iran a déclaré qu’Amini était mort de maladie et non de coups pendant sa détention. Malgré la répression gouvernementale, des manifestations dirigées par des femmes contre la mort de Mahsa durent depuis près de trois semaines. Les manifestations sont les plus importantes en Iran depuis 2019 contre la hausse des prix du carburant. Le gouvernement a réprimé ces actes et au moins 154 personnes sont mortes, selon l’ONG Human Rights Iran. Un bilan officiel fait état de 60 morts, dont 12 membres des forces de sécurité. médecin (AFP, Reuters)
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