La France inflige une amende de 250 millions à Google pour violation de l’accord médiatique – Entreprises

L’Autorité française de la concurrence dispose d’un amende de 250 millions d’euros à Google pour non-respect d’un accord sur les conditions de paiement des sociétés de médias pour la reproduction de leur contenu en ligne.

Dans déclarationpublié ce mercredi, l’autorité de régulation française indique que la sanction imposée découle de son non-respect de certains des engagements pris en juin 2022 et accuse même le géant de la technologie de ne pas avoir négocié « de bonne foi » avec les entreprises de médias sur la valeur de la compensation pour le partage de votre contenu sur vos services.

Le régulateur français souligne que c’est le cas quatrième jugement dans cette affaire en quatre ansIl s’agit de la transposition en droit français d’une directive sur le droit d’auteur qui prévoit une compensation pour les organismes de presse pour l’utilisation de leurs contenus par des plateformes telles que Google et Facebook et qui prévoit également un accord entre ces plateformes et les auteurs, afin qu’ils puissent contenu sur leurs réseaux. Plus précisément, l’Autorité française de la concurrence a sanctionné Google pour avoir violé quatre de ses sept engagements ce qu’il a fait, comment « Négocier de bonne foi, sur la base de critères transparents, objectifs et non discriminatoires; faites-le dans les trois mois ; fournir aux agences de presse et aux éditeurs les informations nécessaires pour évaluer leur compensation au titre des droits voisinsPrenez les mesures nécessaires pour garantir que les négociations n’affectent pas d’autres relations économiques entre vous et les agences de presse et les éditeurs.

Concernant Bard, lancé par Google en juillet de l’année dernière, apparemment en réponse à ChatGPT, créé par Open AI, qui compte son rival Microsoft parmi ses principaux investisseurs, l’Autorité française de la concurrence affirme avoir découvert que des journalistes de contenu étaient utilisés par Google. son outil d’intelligence artificielle – désormais rebaptisé Gemini – « s’entraîne » sans que les sociétés de médias ou le régulateur n’en soient informés.

En outre, « il n’a fourni aucune solution technique pour donner aux agences de presse et aux éditeurs la possibilité d’empêcher l’utilisation par Bard de leur contenu sans affecter la manière dont le contenu protégé par le droit d’auteur est affiché sur d’autres services Google, limitant ainsi la capacité de Bard à négocier une compensation.  » souligne le régulateur français, indiquant que la multinationale s’est engagée à ne pas contester les allégations et a proposé une série de mesures correctives pour répondre à certaines lacunes.

Victorine Pelletier

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