«La déclaration du ministre est vague et ne précise pas comment ils entendent mettre en œuvre cette interdiction. Mais même si une loi était adoptée sur le territoire français, son efficacité dans le domaine sportif international est discutable, comme toute règle en la matière. nuit à l’autonomie sportive. Plus que ça, si c’en est un l’ingérence du public dans ce sport pourrait conduire à terme au retrait du Comité olympique français du mouvement olympique et à son exclusion des Jeux organisés sur son territoire. Pour des raisons politiques, il est très peu probable qu’une telle sanction ait lieu, mais c’est quelque chose qui peut être utilisé comme un outil pour empêcher qu’une telle décision soit consolidée », a déclaré Vinicius Loureiro, avocat spécialisé en droit du sport.
« On peut imaginer que, dans le cas où le Comité olympique français serait exclu des Jeux en raison d’une ingérence excessive du gouvernement français, le pays déciderait à la dernière minute de ne pas organiser la compétition. Cela pourrait provoquer une désorganisation sans précédent. La chose la plus raisonnable que vous puissiez faire est que s’il y a des athlètes français qui décident d’utiliser des vêtements spécifiques (hijabs) lors des compétitions, ils ne seront en aucun cas sanctionnés sportivement et que si l’État français applique à l’avenir des mesures punitives, après les Jeux là-bas. On parle d’une sanction pour le Comité Olympique de la part de la France », ajoute-t-il.
L’avocat Vinicius Calixto, spécialiste dans le domaine des droits de l’homme, comprend que même si cette mesure porte atteinte à l’autonomie du sport, elle représente également une possible violation des droits de l’homme.
« C’est un délit pour les athlètes de pratiquer leur religion. Nous avons souvent vu le sport restreindre cela et maintenant que nous avons atteint cette acceptation au sein du sport, ce type de mesures apparaît. Il y a des États nationaux qui se mobilisent contre cela, et c’est une bonne chose. Je ne crois pas que la France sera exclue des Jeux Olympiques. Le CIO a déjà annoncé que cette mesure ne s’appliquerait pas aux autres pays et délégations. Je crois toujours à l’annulation de cette mesure. Quant à ce qui pourrait arriver au Comité olympique français, il pourrait même, à terme, être suspendu pour violation du principe de la Charte olympique. évaluer.
Réactions contre la mesure
Les réactions à la déclaration du ministre ont été immédiates. Marta Hurtado, porte-parole du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH), a qualifié cette mesure de « pratique discriminatoire ».
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