BORDEAUX, France (Reuters) – La police française a prélevé lundi des échantillons d’ADN sur des centaines d’élèves et de membres du personnel masculins dans l’espoir que le test de masse puisse les aider à retrouver l’agresseur qui a violé une jeune fille de 16 ans dans les toilettes d’une école de l’ouest de la France. France en septembre dernier.
Deux policiers ont été déployés pour prélever des échantillons d’ADN sous la langue de 475 écoliers, 31 enseignants et 21 membres du personnel qui se trouvaient sur le terrain du lycée catholique au moment de l’attaque.
La victime a été attaquée dans l’obscurité et n’a pas pu identifier son agresseur, mais la police a réussi à extraire l’empreinte ADN de son agresseur – l’équivalent d’un code-barres génétique unique – de ses vêtements.
Six mois plus tard, la procureure de district de la région, Isabelle Pagenelle, a décidé d’ordonner des tests ADN de masse, à terminer en milieu de semaine, avec des résultats de test attendus dans un mois.
« L’opération a commencé tranquillement à 8 heures du matin », raconte Anne-Sophie Guilbot,
a déclaré à Reuters une porte-parole de l’école Fenelon-Notre-Dame.
De tels tests de masse sont rares, même si les tests ADN sont devenus beaucoup plus courants depuis que la fin des années 1990 a montré que la police aurait pu attraper le violeur en série et meurtrier Guy Georges plus tôt si elle avait trouvé un échantillon d’ADN qu’il avait donné avant plusieurs autres meurtres.
Reportage de Claude Canellas ; Écrit par Brian Love et Mark John
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