Le gouvernement français s’est engagé à fournir des navires, des bus et des voies ferrées à l’Ukraine, dont les infrastructures de transport ont été gravement endommagées par l’invasion russe.

Le vice-ministre des Transports, Clément Beaune, qui a conclu dimanche une visite de quatre jours en Ukraine (23), a appelé les entreprises françaises à coopérer « dès maintenant », principalement dans le secteur des transports.

Selon le ministère français de la Transition écologique, « les dernières évaluations évaluent le coût de la reconstruction de l’Ukraine à 383 milliards d’euros », dont 83 milliards d’euros pour les seules infrastructures de transport.

Beaune « a pris l’initiative de réunir les dirigeants des principales entreprises françaises du secteur des transports dès son retour en France pour accélérer sa mobilisation vers l’Ukraine », a ajouté le ministère dans un communiqué.

La France s’est engagée à « faire don de navires » et à apporter « l’expérience technique » de l’opérateur des ports de la Seine, « dans le but d’augmenter les exportations de céréales ».

Il enverra également « des bus supplémentaires en Ukraine pour sécuriser le transport scolaire en plus des 30 véhicules déjà livrés », indique le communiqué. Il accueillera également 10 contrôleurs aériens ukrainiens pour préparer la réouverture de l’espace aérien ukrainien », a indiqué le ministère.

Paris a promis de « fournir à l’Ukraine 20 000 tonnes de voies, de reconstruire plusieurs centaines de kilomètres de voies ferrées » détruites par les combats et les bombardements, et « dix générateurs électriques supplémentaires de 1,5 tonne ». (AFP)

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