Le gouvernement français va tester des vaccins contre la grippe aviaire, qui touche des dizaines d’élevages dans le pays, et informer l’Union européenne de son approbation comme moyen d’arrêter les épidémies récurrentes, a-t-il été publié aujourd’hui.
Selon l’agence EFE, le ministre français de l’Agriculture a prévu mercredi une réunion avec des professionnels du secteur pour déterminer les zones où débutera le processus de test du vaccin et les procédures à suivre dans cette opération.
Julien Denormandie, s’adressant aux journalistes vendredi, en marge d’une visite dans la région des Landes, l’une des plus touchées par la grippe aviaire, a souligné que « la France est le premier pays d’Europe à commencer à tester le vaccin ».
« Ensuite, il faudra obtenir l’approbation au niveau européen et pour cela je devrai convaincre les autres États membres de l’importance de la vaccination », a souligné Denormandie.
Pour le ministre français de l’Agriculture, le vaccin « ne doit pas être un sujet tabou », car il existe actuellement « des solutions à long terme pour empêcher l’émergence de ces épidémies ».
Selon les données de vendredi disponibles sur le site Internet officiel du ministère français de l’Agriculture, 82 foyers d’infection ont été signalés dans des élevages, la plupart dans les Pyrénées-Atlantiques, les Landas et le Gers, près de la frontière avec l’Espagne.
Les premiers cas d’oiseaux malades en France ont été découverts fin novembre, près de la frontière avec la Belgique.
En décembre, le premier foyer d’infection a été confirmé dans un élevage de canards du Gers.
Depuis 2015, la France fait face à la quatrième vague de cette épidémie. Entre octobre 2020 et le printemps 2021, il y a eu 492 infections dans les fermes.
Pour arrêter la propagation de la maladie, 3,5 millions d’oiseaux, principalement des canards, ont été abattus dans le sud-ouest du pays.
Selon le ministre français de l’agriculture, la situation actuelle de l’épidémie est « très grave », même si elle est loin du scénario où le pays vivait il y a un an, mais l’aide aux agriculteurs touchés est réactivée.
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