NDLR : Cette nouvelle a été publiée le 8 août et mise à jour le 9 août avec les conclusions de la police française, qui dément les allégations d’enlèvement et de torture
Les autorités françaises rapportent de fausses accusations d’une femme qui dit avoir été détenue par son mari pendant 12 ans. Olivier Glady, le procureur de Sarreguemine, a rejeté l’accusation d’enlèvement, qualifiant la situation dénoncée par la victime présumée de « réalité inexistante ». Le suspect, qui a été interpellé, a été relâché mardi, faute de preuves à charge.
La femme de 53 ans en question a été retrouvée par les autorités dans une chambre d’un appartement à Forbach, dans l’est de la France. La victime présumée était à moitié nue, avait le crâne rasé, présentait des signes de malnutrition et des traces d’anciennes blessures. La femme a alors accusé son mari de la retenir captive et de la torturer depuis 2011.
L’homme a été arrêté lundi, mais relâché un jour plus tard. « La victime a été interrogée ‘longtemps’ par les services de la brigade criminelle de la police judiciaire de Metz », a révélé le procureur de la République, qualifiant la situation de « réalité inexistante », précise le rapport. journal français Le Figaro.
La femme a été transportée à l’hôpital pour des examens médico-légaux. Les premières investigations ne confirment pas que les blessures présentées aient un lien avec les allégations, ni aucun signe de fracture n’ait été trouvé, comme initialement affirmé, ni que la femme ait été victime d’abus sexuels. Un examen psychiatrique suivra bientôt.
Le mari interrogé a expliqué aux autorités que « la femme était malade », des propos confirmés par des voisins. Le procureur chargé de l’affaire, cité par le Chaîne de télévision BFMTV, a déclaré que les interrogatoires menés « ont révélé que l’homme s’occupait de sa femme depuis l’apparition de sa maladie », de type rhumatologique, il y a environ cinq ans. La pathologie, selon les autorités, expliquera les blessures apparentes sur le corps, le manque de cheveux et la fragilité de la femme.
Les autorités ont également déterminé que la femme avait blâmé son mari pour sa maladie et que le ressentiment pourrait être à l’origine des allégations.
Le couple, d’origine allemande, ne parle pas français. Ce fait, dit le mari, explique le fait que la femme n’était pas accompagnée par la sécurité sociale et les services de santé français.
Des informations initialement diffusées par les médias français sur une structure métallique dans laquelle la femme serait piégée ont également été démenties – il s’agissait, expliquent les autorités, de structures destinées à empêcher les chats du couple de s’enfuir de chez eux.
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