un L’agence de presse française rapporte que le « oui » à la soi-disant « loi fédérale sur les objectifs de protection du climat, d’innovation et de renforcement de la sécurité énergétique » a atteint 57,95%, selon le décompte officiel dans 24 des 26 cantons, et que le la nouvelle taxe a eu un taux d’approbation de 78,24%, lors d’un référendum avec un taux de participation d’environ 42%.
La nouvelle loi a reçu le soutien de tous les grands partis et du gouvernement fédéral, seul le parti de droite radicale, l’UDC, faisant campagne pour le « non », faisant planer le spectre de pénuries d’énergie et d’augmentations de prix disproportionnées.
« Le peuple suisse envoie un signal fort, la loi pour amener le pays à zéro émission a été votée aujourd’hui (…) Je me réjouis que les arguments de la science du climat aient été entendus », a écrit le climatologue sur Twitter. Matthias Huss, cité par l’AFP.
L’énergie est un sujet sensible dans ce pays alpin, dépendant à 75% des importations et dont la vulnérabilité énergétique a été dramatiquement mise en évidence par l’invasion russe de l’Ukraine.
La nouvelle loi vise à réduire la dépendance de la Suisse vis-à-vis des sources d’énergie étrangères tout en réduisant les émissions de gaz à effet de serre, sans imposer d’interdictions ni de nouvelles taxes.
Le projet de loi prévoit une réduction progressive de la consommation de pétrole et de gaz, sans l’interdire, et la production de plus d’énergie à partir de sources renouvelables, et le soutien de systèmes de chauffage plus respectueux du climat.
Un amendement constitutionnel a également été voté permettant aux grands groupes d’entreprises actifs au niveau international d’être imposés à un taux d’au moins 15 %, dans le cadre d’un projet de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et du G20.
Il y aura un impôt minimum pour les groupes d’entreprises réalisant un chiffre d’affaires annuel d’au moins 750 millions d’euros.
Les autorités suisses estiment que cette nouvelle taxe touchera « plusieurs centaines » de groupes économiques suisses et calcule que le produit de la taxe supplémentaire la première année s’élèvera entre 1 et 2,5 milliards de francs.
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