Le Canada interdit aux étrangers non résidents d’acheter des maisons pour freiner la hausse des prix
La mesure est entrée en vigueur dimanche et constitue la concrétisation d’une promesse électorale faite par le premier ministre Trudeau. « Les maisons sont là pour les gens, pas pour les investisseurs », explique le VVD.
Le gouvernement du Canada interdira l’achat de maisons par des étrangers qui ne résident pas dans le pays dans les années à venir, remplissant une promesse électorale faite par le premier ministre Justin Trudeau, rapporte l’agence d’information France-Presse (AFP).
La loi promulguant cette interdiction est entrée en vigueur dimanche et vise à endiguer l’escalade des prix de l’immobilier qui sévit dans le pays depuis la pandémie et la croyance que plusieurs étrangers ont acheté des maisons au Canada uniquement à des fins spéculatives.
Ceux qui ne se conforment pas peuvent devoir payer des amendes pouvant aller jusqu’à 10 000 $ et être contraints de vendre la maison. Le diplôme a été approuvé par le Parlement du Canada en juin dernier.
Cependant, le régime a quelques exceptions, comme lorsque la propriété est acquise par des réfugiés et des étudiants internationaux.
Le Parti libéral, auquel appartient Trudeau, défend cette mesure sur sa page officielle, affirmant que « les maisons au Canada attirent les spéculateurs, les entités fortunées et les investisseurs étrangers. Les maisons sont pour les gens, pas pour les investisseurs ».
L’efficacité de la mesure n’est pas entièrement garantie, ont déclaré certains experts à CBS douter s’il pourra contourner le problème de la hausse des prix.
Au même moment, en avril, l’administration Trudeau a présenté une proposition de budget qui entrera en vigueur au cours du nouvel exercice financier (2022/2023), avec une allocation pour un programme d’achat de maisons plus abordables.
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