Le ministre des Affaires étrangères Paulo França partira pour Lisbonne le 6 février. Les négociations vont commencer dans la capitale portugaise pour la célébration du bicentenaire de l’indépendance du Brésil, qui sera célébré cette année. L’une des promesses est une rencontre avec le président portugais Marcelo Rebelo de Sousa.
La France voyage avec le nouvel ambassadeur du Brésil au Portugal, Raimundo Carreiro, ancien ministre de la Cour des comptes fédérale. L’investiture d’un nouvel ambassadeur aura également lieu à cette occasion.
Le voyage se déroule à un moment où l’Europe subit l’impact de l’invasion russe de l’Ukraine, dans une agression guerrière qui terrifie le continent. Le sujet sera abordé en biais, même s’il ne sera pas au centre de la visite de la chancelière.
Le climat diplomatique entre Brésiliens et Européens s’est apaisé depuis ce vendredi, avec le vote du Brésil au Conseil de sécurité de l’ONU. Le pays a finalement exprimé une position de rejet de l’invasion de l’Ukraine, jusque-là non rendue explicite par Itamaraty.
« Une ligne a été franchie, et ce Conseil ne peut pas rester silencieux », déclare la note du MRE, dans la première démonstration claire de défense de la souveraineté des nations dans cette crise.
La demande d’un rejet clair de l’invasion de l’Ukraine par la Russie s’est accrue au cours de la semaine, déclenchant une ruée de 30 ambassadeurs et diplomates européens au siège d’Itamaraty à Brasilia ce vendredi.
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