Le taux de chômage de la zone euro a terminé septembre à 6,6 %, contre 6,7 % en juin, juillet et août (valeur révisée, mesurée initialement à 6,6 %), a annoncé cette semaine l’Office européen des statistiques Eurostat (3).

Le taux de 6,6 % est le taux de chômage le plus bas depuis le début de la séquence historique, qui a débuté en avril 1998.

Pour l’ensemble de l’Union européenne (y compris les pays n’utilisant pas la monnaie unique), le taux de chômage a stagné en septembre à un niveau historiquement bas de 6 %, comme en août.

Près de 12,96 millions d’hommes et de femmes étaient au chômage dans l’UE en septembre dans les 27 Etats du bloc, dont 10,99 millions dans les 19 pays partageant la monnaie unique.

Les jeunes sont particulièrement touchés : le taux de chômage des moins de 25 ans a augmenté en septembre dans l’UE à 14,6 %, contre 14,3 % en août.

L’Espagne a enregistré la situation la plus préoccupante, avec un taux de chômage en septembre qu’Eurostat a estimé à 12,7%. Le seul autre pays de la zone euro avec un taux de chômage à deux chiffres en septembre était la Grèce, à 11,8 %.

Parmi les principales économies de la zone euro, l’Allemagne a enregistré 3,0 %, la France 7,1 % et l’Italie 7,9 %.

Les pourcentages les plus faibles ont été enregistrés en République tchèque (2,2 %) et en Pologne (2,6 %).

Les données d’Eurostat sont basées sur la définition du chômage de l’Organisation internationale du travail (OIT), ciblant les personnes qui ont recherché activement un emploi au cours des quatre dernières semaines et qui sont disponibles pour travailler dans les deux prochaines semaines.

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