Les festivals de cinéma sont bien plus qu’une simple projection de films sélectionnés. Un autre « charme » de ces événements est de favoriser la rencontre de personnes ayant un intérêt commun : la passion du cinéma. Par conséquent, ils deviennent des lieux de rencontre importants pour une communauté intellectuelle. Maintenant, avec la vaccination et la phase la plus critique de la pandémie passée – même si tous les soins sont nécessaires, surtout après l’émergence d’une nouvelle variante – les festivals reviennent se dérouler en personne.
C’est pourquoi le Festival du Film Français Varilux, dans sa 12ème édition, sera de retour à Salvador à partir de demain. La projection des longs métrages aura lieu au Cinépolis Bela Vista et dans deux zones du Circuit Saladearte : MAM et Paseo, ce dernier étant rouvert spécialement pour le spectacle.
La diversité est à nouveau au rendez-vous, avec le meilleur du cinéma français contemporain – il y a 17 films inédits de genres différents – et deux classiques avec Jean Paul Belmondo, mort en septembre dernier à l’âge de 88 ans : Le Magnifique (de 1973, réalisé par Philippe de Broca) et As Coisas da Vida (1970, réalisé par Claude Sautet). Rio – où l’événement a débuté la semaine dernière – et São Paulo accueilleront une exposition consacrée à la star française, avec quatre autres productions le mettant en vedette.
La comédie musicale Tralala raconte l’histoire d’un chanteur qui se fait passer pour le fils d’une femme disparue il y a 20 ans. |
« Nous sommes ravis de pouvoir accueillir à nouveau le festival cette année, avec plus de sécurité, maintenant que la pandémie s’est stabilisée et que les événements culturels reviennent dans toutes les villes », se réjouit Christian Boudier, co-directeur et co-commissaire du festival.
« Pour nous, qui avons travaillé toutes ces années pour faire découvrir le cinéma français au public dans des villes de toutes tailles et à travers le pays, c’est très gratifiant de redonner vie à la culture », a déclaré Emmanuelle Boudier, co-directrice et co-commissaire. de l’événement.
Emmanuelle souligne la capillarité de Varilux, qui touche cette année plus de 50 villes brésiliennes : « D’habitude on touche plus de 80 villes, mais cette année beaucoup de cinémas ont été fermés à cause de la pandémie ou ça a mis du temps à rouvrir. Dans les petites villes, là où le cinéma français n’atteint pas. Cette différence entre nous est très importante ». A Bahia, Vitória da Conquista accueillera également le festival.
Le co-commissaire rappelle également la diversité qui caractérise les éditions annuelles de Varilux. Pour elle, il est important de fusionner des réalisateurs plus récemment révélés avec des réalisateurs plus expérimentés. Une souche Varilux vétéran et régulière est François Ozon, qui arrive avec É Tudo Bem.
« Nous aimons prendre des réalisateurs en début de carrière, car nous pensons qu’il est important de montrer la nouveauté et la créativité de notre cinématographie. Nous mélangeons aussi les genres : drame, comédie, aventure, documentaire… Chaque année nous apportons une animation, qui cette fois est A Crossing ».
Le thriller An Intruder in the Basement traite de sujets très brûlants, comme la négation de l’Holocauste et la montée de l’extrême droite. |
CHANGEMENT
Festival du film français Varilux. Du jeudi (2) au 15, à Cinépolis Bela Vista, Saladarte do MAM et Saladarte do Paseo. Les prix varient selon les chambres. Programmation complète en variluxcinefrances.com
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