Le chancelier allemand Olaf Scholz a défendu samedi (15) l’élargissement de l’Union européenne vers l’est afin que le bloc puisse exercer plus d’influence sur les questions mondiales.
« Une Union européenne avec 27, 30, 36 États, avec plus de 500 millions de citoyens libres et égaux, pourrait avoir un poids encore plus fort dans le monde », a déclaré Scholz au congrès, lors d’une réunion du Parti social-démocrate. « Je suis attaché à l’élargissement de l’UE. Maintenir la croissance de l’UE vers l’Est est une situation gagnant-gagnant pour nous tous », a déclaré Scholz.
La proposition fait allusion à une autre tentative d’élargissement du bloc européen, à la suite de la sécession du Royaume-Uni lors du soi-disant Brexit et de l’apparition de mouvements nationalistes contre le groupe.
Depuis son entrée en fonction, en remplacement d’Angela Merkel, Scholz a fait de l’élargissement de l’Union européenne une partie importante de sa politique étrangère. Son idée est principalement d’intégrer les pays des Balkans qui ne font pas encore partie de l’Union européenne.
Mais la proposition a gagné du terrain après l’invasion de l’Ukraine par la Russie, qui est officiellement devenue candidate pour rejoindre le bloc en juin de cette année.
L’Union européenne, actuellement composée de 27 pays, offre un espace pour la libre circulation des personnes et des biens, une monnaie commune (l’euro) et l’intégration de plusieurs autres choses, mais fait toujours face à des goulots d’étranglement internes tels qu’une politique migratoire commune.
Au cours de la dernière décennie, le bloc a vu la croissance de mouvements ultra-nationalistes au sein d’États membres tels que l’Allemagne, la France, l’Italie et l’Espagne, prônant la sortie de l’Union européenne.
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