Le gouvernement français a annoncé aujourd’hui que lèvera « la plupart des restrictions » au mois de février pour stopper la vague de cas variants d’ommicron, malgré le fait que « le stress dans les hôpitaux » toujours aussi fort ».
« Il y a une évolution encourageante, même si nous n’ignorons pas les tensions dans notre système de santé », a déclaré le Premier ministre français Jean Castex dans un communiqué avec le ministre de la Santé Olivier Véran.
Le Premier ministre a justifié l’assouplissement des mesures en raison du comportement d’ommicron, qui est moins grave que la variante delta, bien qu’il ait averti que cette nouvelle vague « n’est pas une simple grippe », parce qu’elle implique beaucoup plus d’admissions à l’hôpital que la grippe normale. La France a enregistré en moyenne plus de 300 000 infections à l’omicron par jour au cours de la semaine dernière.
Aujourd’hui, plus de 400 000 infections quotidiennes ont été enregistrées (425 183) pour le troisième jour consécutif.
Castex a expliqué qu’à partir du 2 février, les restrictions de capacité seront levées si le public peut se tenir debout ; Le télétravail au moins trois fois par semaine ne sera pas obligatoire comme c’était le cas jusqu’à présent ; ne portez pas non plus de masque à l’extérieur.
De même, à partir du 16 février, il sera possible de consommer debout dans les bars et restaurants, ainsi que dans les transports. Les discothèques, fermées depuis début décembre, vont rouvrir.
Au retour des vacances scolaires d’hiver, fin février, la suppression du bouchon buccal obligatoire pour les élèves du primaire et la fin de la politique controversée d’autotest seront envisagées.
Il a en outre averti que le carte de vaccination controversée, conduisant à une vaccination obligatoire de facto, entrera en vigueur le lundi 24 prochain, en cas de validation par le Conseil constitutionnel.
Castex a précisé qu’en cas de nombre favorable d’infections et de patients hospitalisés, le carnet de vaccination ne serait plus utilisé.
De plus, et pour motiver la vaccination parmi les réticents, Castex a souligné que ceux qui s’injectent la première dose d’ici le 15 février et s’engagent à recevoir une deuxième dose dans le mois peuvent obtenir le laissez-passer, à condition qu’ils soient testés négatifs à moins de 24 heures.
En France, environ 80% de la population est vaccinée, un des taux les plus élevés d’Europe.
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