Le gouvernement français a fait une offre d’environ 9,7 milliards d’euros pour nationaliser entièrement Électricité de France (EDF), dans le but de résoudre les problèmes de liquidités auxquels est confrontée la compagnie d’électricité française, exacerbés par la crise énergétique en Europe, rapporte Bloomberg.
L’Etat français proposera donc 12 euros par action pour acquérir les 16% d’EDF qui ne sont pas sous son contrôle, a indiqué mardi le ministère français des Finances dans un communiqué. Cette valeur est supérieure de 53% aux 7,84 euros à la clôture des actions EDF le 5 juillet, la veille de l’annonce de la nationalisation par la Première ministre française Elisabeth Borne.
En s’endettant EDF, l’intention du gouvernement est de maîtriser la facture d’électricité des ménages en réalisant des investissements massifs pour réduire la dépendance du pays aux énergies fossiles importées. L’action de la société, suspendue depuis juillet, progressait de 15% à 11,75 euros mardi à 9h10 à Paris.
Selon Bloomberg, la nationalisation peut rassurer les créanciers d’EDF sur la stabilité financière de l’entreprise, mais elle présentera de nombreux autres défis pour le président et successeur du PDG. Jean-Bernard Levy, 67 ans, prendra sa retraite en septembre.
Selon le communiqué, les obligations convertibles de la société seront proposées à 15,64 euros chacune. L’offre sera soumise à l’Autorité des Marchés Financiers début septembre.
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