« Si le gouvernement et le parlement ne répondent pas positivement à cette demande, nous prendrons d’autres mesures que nous annoncerons ultérieurement », a prévenu sur le réseau social X (ex-Twitter) le dignitaire chiite, promoteur de coups d’Etat dans son opposition au gouvernement irakien. .
En Irak, il existe un large consensus sur la défense de la cause palestinienne qui transcende les divergences politiques, et comme l’Iran voisin, ennemi de l’État israélien, Bagdad ne reconnaît pas Israël.
Le Premier ministre irakien Mohamed Shia al-Sudani dénonce « l’occupation sioniste » depuis le début des bombardements israéliens sur Gaza, qu’il qualifie de « génocide » du peuple palestinien.
Les attaques ont tué plus de 7.300 personnes, en grande majorité des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas, qui contrôle la bande de Gaza depuis 2007 et est considéré comme terroriste par l’Union européenne et les Etats-Unis et soutenu par l’Iran. .
Israël a commencé ces attaques après l’attaque surprise sans précédent du Hamas sur son territoire le 7 octobre, qui a tué plus de 1 400 personnes.
En Irak, comme dans de nombreux autres pays arabes et musulmans, des manifestations ont lieu chaque vendredi pour dénoncer les bombardements israéliens et soutenir les Palestiniens.
Par ailleurs, les troupes américaines et leurs alliés déployés en Irak sont depuis un peu plus d’une semaine la cible d’attaques, dont la plupart ont été revendiquées par un groupe surnommé sur les chaînes Telegram la « Résistance islamique en Irak » et lié à de puissants pro- Factions iraniennes et irakiennes. .
Jeudi, le Pentagone a dénombré au moins 16 attaques de ce type en Irak et en Syrie, pointant du doigt les « milices soutenues par l’Iran ».
Le gouvernement irakien est soutenu par des partis pro-iraniens qui entretiennent des relations étroites avec Téhéran. Mais le pays doit aussi entretenir ses relations avec les États-Unis, dont 2 500 soldats sont déployés en Irak.
Lundi, l’Irak a condamné les attaques « inacceptables » contre des soldats américains et a déclaré qu’il ouvrait une enquête.
Face à ces tensions, Washington a ordonné vendredi dernier le retrait du personnel non essentiel de son ambassade à Bagdad, située dans la Zone verte, secteur fortifié de la capitale irakienne, et de son consulat à Erbil, au Kurdistan irakien.
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