Le ministre des Affaires étrangères João Gomes Cravinho a rejeté ce lundi l’existence d’un nouvel « avertissement terroriste spécifique » de la France, parlant plus tôt d’une prolongation de six mois, désormais en place, concernant les contrôles aux frontières qui existent depuis les attentats de 2015.
« Il n’y a pas d’alerte terroriste spécifique de la France, ce qu’il y a, c’est renouvellement semestriel du contrôle aux frontières françaises, [que] c’est quelque chose qui est prévu dans Schengen et que la France a depuis novembre 2015, donc depuis les attentats terroristes », souligne João Gomes Cravinho.
Dans un discours aux journalistes portugais à l’issue de la réunion des ministres des affaires étrangères de l’UE à Luxembourg, João Gomes Cravinho a rappelé que « la France prolonge tous les six mois ».
« Nous avons maintenant un renouvellement comme le précédent et en tout cas les différents signes que la France a identifiés, mais il n’y a pas de nouvelle indication précise », a déclaré João Gomes Cravinho.
Le journal Correio da Manhã rapporte lundi qu’il est arrivé au ministère des Affaires étrangères au début du mois, un avertissement du gouvernement français avertissant que le pays se retirerait de l’accord de libre circulation de Schengen et réintroduire contrôles aux frontières en raison de l’alerte terroriste, après l’invasion russe de l’Ukraine.
MAI assure qu' »il n’y a pas de changement »
Le ministre de l’Intérieur l’a également assuré lundi Alerte « il n’y a pas de changement » faisant référence à un attentat terroriste dans le cadre de l’espace Schengen.
« Seules les autorités françaises pourront dire cela, mais il n’y a pas de changement dans l’alerte à la menace terroriste dans le cadre de l’espace Schengen », a déclaré José Luís Carneiro.
Le ministre, qui s’est entretenu avec des journalistes à Badajoz (Espagne), après avoir rencontré le ministre espagnol de l’intérieur, Fernando Grande-Marlaska, a également déclaré que « il n’y a aucune raison » pour que le Portugal ferme également ses frontières en raison des flux migratoires.
« Il n’y a aucune raison d’envisager cette possibilité au Portugal. Chacun doit savoir qu’il existe un certain nombre de pays frontaliers et proches de la frontière avec l’Ukraine, notamment dans les Balkans occidentaux, ce qui se traduit par une très forte demande d’asile », explique José Luís Carneiro.
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