«Parmi les élites, beaucoup ont parié en 2018 sur la modération du leader erratique et dangereux Bolsonaro, une fois élu. Il s’est avéré que ce n’était pas le cas », a-t-il déclaré.
Pire encore, une fois l’extrême droite au pouvoir, elle se radicalise encore plus et radicalise la société. Écrasé par sa propre incompétence, confronté à une réalité complexe et à la résistance des institutions, Jair Bolsonaro a dressé sans vergogne le peuple contre le « système ». , endossant le rôle de défenseur de la démocratie contre la « dictature » de droite ou de gauche », a-t-il prévenu.
« Année après année, il a envoyé des centaines de milliers de partisans dans la rue, convaincus de leur caractère victimaire et de leurs théories du complot. Le duo Bardella-Le Pen pourrait utiliser les mêmes leviers», peut-on lire dans le texte, en guise d’avertissement à ceux qui parient sur une prétendue modération du mouvement français.
« Quand l’extrême droite est au pouvoir, elle se maintient et s’enracine », dit-il. «Jair Bolsonaro a habilement bâti une large coalition au Congrès. Il a nommé des personnes qui lui sont fidèles au sommet du pouvoir judiciaire, de l’armée, de la police et de la diplomatie. Au Brésil, comme ailleurs, son départ a suscité colère et protestations », a-t-il souligné.
«Les enquêtes policières révèlent désormais de manière crue comment Jair Bolsonaro et ses partisans, battus aux élections de 2022 par Lula, ont conspiré pendant des semaines au plus haut niveau pour organiser un coup d’État militaire. Tout cela a culminé avec l’événement traumatisant du 8 janvier. 2023, lorsque des foules fanatiques ont pillé les institutions de Brasilia », souligne le texte.
Le journal Le Monde conclut également :
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