Une bonne nouvelle en première ligne pour la lutte pour l’égalité femmes-hommes. Après les élections législatives françaises de dimanche dernier (22), 223 femmes (correspondant à 38,5 % d’un total de 577 représentants) ont été élus au parlement du terrain, un record jamais vu dans l’histoire de la maison. Lors de la dernière élection, en 2012, 155 candidates ont été élues.
L’effet Macron» est l’une des raisons du saut. Le parti du nouveau président a beaucoup investi dans ses candidates aux élections législatives (47 % des parlementaires sont aujourd’hui issus de la République en marche !parti d’Emmanuel Macron) et le président lui-même a promis de favoriser les femmes dans son gouvernement la moitié de vos ministres étant féminin.
Mais même si Macron est à l’origine de changements puissants dans le paysage politique, cela n’explique pas le record de cette dernière élection. La représentation politique féminine en France est une courbe qui ne fait que croître, bien que lentement. En 1993, il n’y avait que 42 femmes au parlement, suivies de 77 en 2002 et de 155 en 2012. La législation française a également aidé : une loi récente a imposé une amende majorée pour les partis qui n’ont pas au moins 49 % de candidates. Une autre règle est que les parlementaires ne peuvent plus être maires ou membres du conseil régional en même temps, une manœuvre qui a créé plus d’opportunités pour de nouveaux concurrents, comme les femmes et les jeunes.
Et l’Assemblée nationale du pays est susceptible de devenir encore plus féminine. Deux candidats du parti de Macron, le député réélu Barbara Pompili et Brigitte Bourguignon a été désigné comme l’un des favoris pour le poste de président de la Chambre, qui sera voté le mardi 27 juin.
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