DQuelques jours avant le Sommet des pays du sud de l’Union européenne (groupe connu sous le nom de MED9), la Première ministre italienne Giorgia Meloni a envoyé aujourd’hui une lettre à ses collègues des huit autres États membres de l’alliance – dont le Portugal – – défendant une position commune et cohérente pour rendre plus efficace l’action européenne dans le domaine de la migration.
Selon des sources diplomatiques, la lettre a été envoyée aux dirigeants de MED9 (Croatie, Chypre, France, Grèce, Malte, Portugal, Slovénie et Espagne), ainsi qu’à la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et à la Président du Conseil européen, Charles Michel.
Ce sommet – auquel le Portugal sera représenté par le Premier ministre António Costa – a lieu après que plus de dix mille migrants sont arrivés sur l’île italienne de Lampedusa en seulement trois jours au milieu de ce mois, une situation qui a une fois de plus mis la migration dossier au centre des discussions européennes.
À l’époque, la Commission européenne avait annoncé un plan d’action pour lutter contre l’immigration irrégulière à Lampedusa, qui comprend un renforcement du soutien à l’Italie, ainsi que la mise en œuvre du protocole d’accord signé entre l’UE et la Tunisie.
L’Italie, avec la Grèce, l’Espagne et Malte, est l’un des pays de « première ligne » en matière d’arrivée de migrants irréguliers en Europe.
La Tunisie est l’un des principaux points de départ des migrants irréguliers vers l’Europe via la route de la Méditerranée centrale et a signé en juillet un protocole d’accord avec l’UE – dans lequel l’Italie était un acteur clé – pour lutter contre le trafic de migrants en échange de fonds pour le pays. d’au moins 700 millions d’euros de fonds communautaires.
La route de la Méditerranée centrale est utilisée par les migrants et les demandeurs d’asile pour rejoindre l’UE depuis l’Afrique du Nord vers le territoire européen, à savoir Malte et l’Italie, en particulier l’île de Lampedusa.
Avant même le sommet MED9, la question de la migration sera sur la table lors de la réunion de jeudi des ministres de l’Intérieur de l’UE, qui fera le point sur les débats législatifs en cours pour réformer le droit d’asile de l’UE.
En juin dernier, les États membres de l’UE se sont mis d’accord à la majorité (avec deux voix contre et quatre abstentions) sur une approche globale de réforme des règles d’asile, lors d’une réunion entre les 27 ministres responsables de la migration.
Depuis lors, le paquet a été discuté par les colégislateurs (Conseil et Parlement européen), dans le but de parvenir à un accord final avant les élections européennes de juin 2024 (compte tenu du processus de négociation nécessaire) pour garantir une répartition équitable des responsabilités. États membres et agir de manière solidaire dans la lutte contre les flux migratoires.
Le nouveau pacte sur la migration et l’asile, proposé par la Commission européenne en septembre 2020, visait à gérer et à normaliser la migration à long terme, en garantissant la sécurité, la clarté et des conditions décentes pour les personnes arrivant dans l’UE, mais aussi à une approche commune en matière de politique communautaire. niveau. , fondé sur la solidarité, la responsabilité et le respect des droits de l’homme.
L’UE prévoit de relocaliser 30 000 migrants chaque année et de contribuer à hauteur de 660 millions d’euros au fonds qui financera la politique migratoire.
Le Groupe MED9, fondé en 2013, est une alliance de neuf États membres de l’UE de la Méditerranée et de l’Europe du Sud faisant partie du bassin méditerranéen, de la zone euro et de l’espace de libre circulation Schengen (hors Chypre).
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