Le Portugal perd son recours auprès de l’UE suite à une aide d’État dans la zone franche de Madère – Impôts

La Cour de justice de l’Union européenne (UE) n’a pas accepté les arguments du Portugal contre la Commission européenne et a déclaré que Une aide d’État illégale a été accordée dans le régime fiscal de la zone franche de Madèreentre 2007 et 2014, rejette donc le recours introduit.

Dans un arrêt du jeudi 4 juillet, la Cour de justice de l’UE a statué « toutes les accusations » du Portugal « en partie irrecevables et en partie infondées » C’est pourquoi, « a rejeté l’appel » Portugais. En d’autres termes, le Portugal, qui avait déjà perdu la décision en première instance (au Tribunal), a désormais également perdu en appel, la Cour rejetant les arguments avancés.

Il y a un an, la Cour de justice de l’UE avait également rejeté le recours de la région autonome de Madère. Il s’agit de la manière dont le Portugal a appliqué le « régime III ». Zone de libre-échange de Madère, qui comprend des entreprises agréées entre le 1er janvier 2007 et le 31 décembre 2014 et qui, dans le cadre du régime, ont pu bénéficier de taux IRC réduits jusqu’en 2020. L’aide d’État approuvée par la Commission européenne définissait des montants maximaux exonérés d’impôt selon un ensemble de règles, à savoir le nombre d’emplois créés par le bénéficiaire.

C’est l’un des points en discussion entre la Commission européenne, d’une part, et la République portugaise et la région autonome de Madère, d’autre part.

N’oublie pas ça en 2020 la Commission européenne a conclu que le régime III de la zone de libre-échange de Madère violait les règles en matière d’aides d’État, qui couvraient les entreprises qui « n’ont pas contribué au développement de la région », notamment en ce qui concerne créer les emplois nécessaires pour bénéficier de la réduction d’impôts. En d’autres termes, ils ont conclu que le Les emplois créés n’ont pas été efficaces dans la région.

En conséquence, l’env. 300 entreprises ayant bénéficié d’exonérations illégales (environ 1 700 au total) ont dû restituer les impôts qu’elles n’avaient pas payés pendant la période de validité du régime, les estimations du précédent ministère des Finances tournant autour d’un manque de recettes 830 millions d’euros (auquel s’ajoutent les intérêts).

Victorine Pelletier

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