Les dirigeants arabes condamnent le meurtre de civils et rejettent la justification du droit de légitime défense d’Israël à continuer d’attaquer la bande de Gaza. A Paris, le président français a demandé à Israël d’arrêter les bombardements.

La déclaration du sommet arabe est le résultat de la réunion qui a eu lieu samedi dernier en Arabie saoudite en présence des principaux dirigeants de la région, dont l’Iran, la Turquie, la Syrie, la Palestine et l’Égypte.

Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a critiqué le Conseil de sécurité de l’ONU, affirmant que la poursuite de l’agression au Moyen-Orient est un échec du conseil.

Le président iranien Ebrahim Raisi a haussé le ton. Il a déclaré qu’Israël est un régime raciste qui commet des crimes contre l’humanité, a blâmé les États-Unis pour ce qui se passe et a appelé à l’unification immédiate des pays arabes pour soutenir la résistance palestinienne à Gaza.

Il s’agissait de la première visite du dirigeant iranien en Arabie saoudite après la normalisation des relations entre les deux pays. Lors du sommet, Ebrahim Raïssi portait sur ses épaules le foulard noir et blanc représentant le peuple palestinien.

A Paris, le président français Emmanuel Macron a demandé à Israël de cesser de bombarder Gaza et d’attaquer des civils, en particulier des femmes, des enfants et des personnes âgées. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a rejeté cette demande, annulant le cessez-le-feu et affirmant que le Hamas était responsable des attentats à la bombe. Pas Israël.