« C’est la première étape. L’Eglise a fait ce qu’elle avait annoncé », a déclaré Gilles Vermot-Desroches, président du Fonds d’aide et de lutte contre la maltraitance des enfants (Selam).
Début octobre, à la demande des institutions religieuses, une commission indépendante estimait à plus de 216.000 le nombre de mineurs agressés par des prêtres et religieux en France entre 1950 et 2020.
Devant l’ampleur des affaires, les évêques français, réunis un mois plus tard sur le lieu de pèlerinage de Lourdes (sud), ont promis d’indemniser les victimes, notamment par la vente de « biens » ecclésiastiques.
Sur les 20 millions d’euros, cinq iront aux victimes qui demandent une indemnisation financière à un organisme indépendant en cours de création et un autre million à la prévention et à la mémoire.
Le président de la Conférence épiscopale de France (CEF), Éric de Moulins-Beaufort, avait initialement fixé un objectif de 20 millions d’euros pour « l’immobilier et les investissements de l’Église ».
Les diocèses inventorient alors leurs ressources disponibles (réservations, ventes d’évêchés, etc.) et annoncent progressivement le montant de leur contribution.
Le rapport sur l’ampleur de la maltraitance des enfants au sein de l’Église catholique a choqué la France et forcé les évêques à reconnaître la « responsabilité institutionnelle » de ces attaques.
Après la publication du rapport, le pape François, qui a fait de la lutte contre les violences sexuelles l’une de ses priorités, a exprimé son « immense douleur » et sa « honte ».
« Praticien de la bière primé. Étudiant sympathique. Communicateur passionné. Fanatique de l’alcool. »