Les dirigeants mondiaux s’engagent dans des mesures de « transition verte »

« ETNous travaillons de toute urgence pour faire plus pour les gens et la planète », ont déclaré les dirigeants dans la lettre, publiée à l’occasion du Sommet pour un New Deal financier, qui se tient à Paris jeudi et vendredi.

Signé par le président français, Emmanuel Macron, président des États-Unis, Joe Biden, président de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, chancelière allemande, Olaf Scholz, Premier ministre de la Barbade, Mia Mottley, Premier ministre britannique Rishi Sunak, et par le président du Brésil, Luiz Inácio Lula da Silva, appelle la lettre pour la « transition vers un monde sans émissions nettes ».

Parmi les autres signataires figurent le président du Conseil européen, le Premier ministre du Japon et les présidents des Émirats arabes unis, d’Afrique du Sud, du Kenya et du Sénégal, qui mettent en garde contre le « risque existentiel pour (…) les sociétés et les économies » en tant que conséquence des catastrophes causées par le changement climatique, s’engagent « à travailler sur des mesures concrètes pour atteindre les objectifs de développement durable, (…) pour les hommes et pour la planète ».

Reconnaissant la nécessité « d’investir partout sur le long terme », les signataires préconisent de donner la priorité aux subventions et aux prêts à taux préférentiels pour lutter contre la pauvreté et « contrer le changement climatique et la perte de biodiversité », en introduisant des « prêts à long terme pour investir dans les domaines économiques, sociaux et résilience des infrastructures ».

Les dirigeants ont également souligné la nécessité de poursuivre la réforme des banques multilatérales de développement et de renforcer les instruments financiers, à savoir les mécanismes de report de la dette et « un nouveau modèle de financement plus stable pour l’aide humanitaire ».

Dans le message, les dirigeants soulignent également que « la technologie, les compétences, la durabilité et l’investissement public et privé seront au cœur des partenariats visant à promouvoir le transfert de technologie et la libre circulation des talents scientifiques et technologiques, et à contribuer à une économie inclusive et ouverte ». « . , juste et non discriminatoire ».

Les chefs d’État reconnaissent que « la réalisation des objectifs de développement et de climat, d’adaptation au changement climatique et de prévention, de minimisation et de réparation des pertes et dommages nécessitera de nouvelles sources de financement innovantes et durables, telles que le sauvetage de la dette, l’engagement des secteurs prospérer grâce à la mondialisation et à des marchés de crédits carbone et biodiversité plus fiables ».

Ils soulignent également que la réalisation des objectifs de développement, y compris l’atténuation du changement climatique, « dépendra également de l’augmentation des flux de capitaux privés » et de « l’amélioration du partage fiable des données ».

Le sommet de Paris démarre jeudi avec pour objectif de réinventer un système financier mondial capable de donner aux États fragiles les moyens de mieux lutter contre le changement climatique et la pauvreté.

Une centaine de pays seront représentés au sommet, dont une cinquantaine de chefs d’État et de gouvernement.

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Madeline Favre

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