A l’occasion de la Journée internationale pour la fin de l’impunité pour les crimes contre les journalistes, qui a été célébrée mercredi (2), l’ONG Reporters sans frontières (RSF) a réuni des procureurs de huit pays qui se sont engagés à faire en sorte que les attaques des professionnels de la presse ne restent pas sans réponse de la part de la justice et demandent à leurs collègues d’agir contre l’impunité.
A l’occasion de la Journée internationale pour la fin de l’impunité pour les crimes contre les journalistes, qui a été célébrée mercredi (2), l’ONG Reporters sans frontières (RSF) a réuni des procureurs de huit pays qui se sont engagés à faire en sorte que les attaques des professionnels de la presse ne restent pas sans réponse de la part de la justice et demandent à leurs collègues d’agir contre l’impunité.
L’initiative qui vise à sensibiliser le monde entier sur le manque de justice dans les cas d’attaques graves contre les professionnels des médias.
La Journée internationale pour la fin de l’impunité pour les crimes commis contre les journalistes a été instituée par l’ONU en mémoire des reporters de Radio France Internationale Ghislaine Dupont et Claude Verlon, assassinés le 2 novembre 2013 au Mali, par des jihadistes du groupe Al-Qaïda. .
Parmi les abonnés de l' »Appel du 2 novembre contre l’impunité pour les crimes contre les journalistes », figure l’ancienne procureure générale de la République Raquel Dodge, qui a servi pendant deux ans entre 2017 et 2019. Le Brésil occupe la 110e position dans le classement mondial de la liberté de la presse 2022, parmi 180 pays.
Selon l’UNESCO, 9 crimes sur 10 commis contre des journalistes restent impunis.
Le mouvement a été mis en place par RSF pour « montrer aux procureurs confrontés à des situations difficiles qu’ils ne sont pas seuls et aux victimes qu’ils peuvent obtenir justice », a expliqué l’ONG dans un communiqué.
« Nous sommes déconcertés par le fait que plus de 1 000 journalistes et professionnels des médias ont été tués dans le monde depuis 2010 et 118 ont disparu depuis 2016, selon RSF », ont déclaré les premiers abonnés du texte.
Outre Dodge, le texte est signé par Matus Harkabus, procureur chargé du meurtre du journaliste d’investigation Jan Kuciak, de Slovaquie, et de l’actuel procureur général de Gambie, Hussein Thomasi.
impunité
Les avocats se souviennent que ce n’est qu’en 2022, 50 journalistes ont été tués alors qu’ils effectuaient une mission d’information.
« Selon l’UNESCO, malheureusement, près de 90% des crimes contre les professionnels de l’information restent impunis », déclarent les procureurs. Certains des exemples cités sont le Mexique, où 88 % des meurtres de journalistes ne sont pas poursuivis, ou les Philippines, où les principaux auteurs du massacre de 32 journalistes en 2009 sont toujours en fuite.
Les cerveaux derrière les meurtres de Norbert Zongo, au Burkina Faso, en 1998, sur Anna Politkovskaïa, en Russie, en 2006, sur Gauri Lankesh, en Inde, en 2017, et bien d’autres, restent impunis pour négligence voire camouflage des autorités, », ont dénoncé les signataires du document.
Pour changer cette situation, ils invitent les procureurs à remplir 10 obligations, telles que « résister à toutes sortes de pressions », « mener des enquêtes impartiales », « coopérer avec leurs collègues internationaux » et « protéger la confidentialité des sources ».
Avec cela, ils espèrent « sensibiliser à l’échelle internationale », selon RSF.
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