La protection des stades, centres d’entraînement et autres bâtiments accueillant les Jeux olympiques de Paris 2024 a été renforcée, a déclaré lundi (3) la ministre française des Sports, Amélie Oudéa-Castera.

La France connaît une vague de manifestations alors que plusieurs villes du pays ont connu des jours de troubles qui ont commencé avec la mort d’un adolescent abattu par un policier.

Oudéa-Castera, la ministre des Sports, a déclaré que les propriétés où se dérouleront les Jeux étaient déjà bien sécurisées, avec vidéosurveillance et présence humaine, mais que des renforts étaient en place.

« Il est clair que ce qui se passe n’est pas bon pour l’image de la France. Il y a des priorités, le rétablissement de l’ordre républicain, la fin des violences », a-t-elle déclaré.

Le ministre a également indiqué qu’avant les Jeux de Londres en 2012, il y avait eu aussi des manifestations suite à des épisodes de violences policières, et que les Jeux de Londres avaient été très positifs.

La Mairie de Paris a exclu d’éventuelles conséquences pour les JO, tout en exprimant son inquiétude face au contexte actuel de violences urbaines.

« Mais nous sommes encore à un an des Jeux. Il ne faut pas confondre les échéances », a déclaré lundi le vice-maire de la capitale, Emmanuel Grégoire, lors de la présentation du parcours de la flamme olympique à travers la ville.

Plusieurs sites des Jeux de Paris sont situés dans des quartiers touchés par des troubles ces derniers jours, provoqués par la mort d’un jeune homme de 17 ans.

Le drame s’est produit il y a une semaine. Dans un premier temps, de sources policières, un policier avait ouvert le feu alors que le conducteur d’un véhicule tentait de renverser deux policiers circulant à moto à Nanterre.

Mais une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux montrait un policier s’approchant du conducteur avec une arme à feu et tirant alors qu’il s’éloignait.