OLes ministres de la défense des trois pays se sont réunis à Madrid pour signer le contrat attribué en décembre 2022 pour la nouvelle phase de ce programme, qui représente un investissement attendu de 8 000 millions d’euros et devrait s’achever en 2040.

Le projet repose sur la réalisation d’une nouvelle génération d’avions de combat, ainsi que d’un système « drone » (véhicule aérien sans pilote), d’un « cloud » de combat (renseignement militaire), de capteurs ou encore d’un laboratoire de simulation pour intégrer tous les composants, parmi d’autres technologies.

Selon les trois pays, le projet est « bien plus » qu’un avion de chasse, mais un « système de systèmes » qui fournira une capacité militaire.

La ministre espagnole Margarita Robles a déclaré aujourd’hui lors d’une conférence de presse à Madrid avec ses homologues français et allemand que si le projet provient actuellement de trois pays, il est ouvert à d’autres.

« Nous avons parcouru un long chemin et nous voulons aujourd’hui visualiser ce que signifie l’Europe de la défense », a déclaré Margarita Robles.

Le ministre français Sébastien Lecornu a ajouté qu’il est actuellement en jeu de savoir si l’Europe existera militairement à l’avenir ou si elle sera vassale.

« Nous ne pouvons pas le faire seuls, nous devons travailler ensemble », a déclaré Sébastien Lecornu.

Le ministre allemand, Boris Pistorius, a également souligné l’importance d’une plus grande autonomie militaire pour les pays européens et a estimé que cela nécessitait davantage de coopération entre les États.

La coopération pour le projet NGWS/FCAS a débuté en 2017, entre la France et l’Allemagne, l’Espagne s’y joignant en 2019.

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