Un nouvel acteur bouleverse la scène politique française et fait passer Marine Le Pen, leader de l’extrême droite, pour un symbole d’unité et de réconciliation.
Hoewel hij zijn kandidatuur voor de presidentsverkiezingen van april nog niet officieel heeft gelanceerd, concurreert journalist, schrijver en tv-commentator Éric Zemmour met de kandidaat van de Nationale Hergroepering (RN) en dreigt hij niet alleen stemmen van haar, maar ook van centrumrechtse kandidaten te recevoir.
Zemmour est aussi charismatique que controversé et provocateur. Il a comparé l’islam au nazisme, a qualifié les immigrants mineurs venant d’Afrique et du Moyen-Orient de meurtriers, de violeurs et de voleurs, et a généralisé que les djihadistes sont considérés comme de bons musulmans par tous les musulmans.†
Dans son univers de citations incendiaires, il y a place pour des contradictions irréconciliables. Le fils de juifs algériens, Zemmour, défend le chef de la France de Vichy, Philippe Pétain, en tant que protecteur des juifs français, bien que des documents officiels confirment qu’il a participé à la solution finale et les a envoyés dans des camps de concentration.
A 63 ans, Éric Zemmour est devenu une célébrité dans son émission de télévision. Il garantit une audience, collectionnant les accroches, ce qui lui vaut trois condamnations pour incitation à la haine.
Par exemple, il diffuse la thèse raciste de la substitution, selon laquelle les Européens seront remplacés par des immigrés. Selon lui, les employeurs ont le droit de refuser des Arabes ou des Noirs. S’il devient président, il promet de réactiver une loi de 1803 qui interdit l’enregistrement des enfants avec des noms d’origine étrangère.
Zemmour, porté par le radicalisme, est devenu une menace pour Le Pen, promettant de perturber la plateforme du président Emmanuel Macron. Les sondages lui donnent 8 à 10 % d’intentions de vote, devant la socialiste Anne Hidalgo et le vert Yannick Jadot.†
Sans expérience politique et sans parti, il explore la familiarité avec une partie de l’électorat et façonne son discours après la nostalgie d’une France sans immigrés.
Déconnecté du « Figaro » et de la chaîne de télévision CNews, le journaliste profite du lancement de son nouveau livre « La France n’a pas dit son dernier mot » (« La France n’a toujours pas dit son dernier mot », en traduction libre) tester les tempéraments et se présenter comme candidat pré-présidentiel.
Le ton radical le place quelques crans au-dessus de Marine Le Pen, qu’il méprise comme modérée et incapable de battre Emmanuel Macron.† La mauvaise performance du RN aux élections régionales de juillet dernier – le parti n’a gagné dans aucune des 13 régions françaises – a renforcé le discours de Zemmour.
VIDÉOS : les dernières actualités internationales
« Twitter Practitioner. Alcohol Nerd. Music Enthusiast. Travel Expert. Troublemaker. Certified Creator. »