Le produit intérieur brut (PIB) de la France a augmenté de 0,2 % au premier trimestre, contre 0,3 % au cours des trois derniers mois de 2023, a rapporté aujourd’hui l’Institut national de la statistique (Insee), confirmant la publication des estimations établies il y a un mois.

Dans un communiqué, l’Insee associe ce ralentissement à la consommation privée, qui a augmenté de 0,1% entre janvier et mars, soit un dixième de moins qu’entre octobre et décembre de l’année dernière (0,2%).

Les investissements ont poursuivi leur tendance baissière, mais à un rythme plus lent (-0,4% au premier trimestre, contre -1% aux trois derniers mois de 2023).

Au niveau du commerce extérieur, les importations ont augmenté de 0,4% entre janvier et mars (-1,7% entre octobre et décembre) et les exportations de 1,2% (1% au trimestre précédent).

Dans l’ensemble, le commerce extérieur a contribué à hauteur de deux dixièmes de point de pourcentage au PIB total au premier trimestre.

Dans un autre communiqué, l’agence des statistiques a indiqué que les dépenses de consommation privée ont diminué de 0,8% en avril, après avoir augmenté de 0,5% en mars. Sur une base annuelle, la consommation a augmenté de 0,2% entre avril 2023 et le même mois de cette année.

L’Insee, qui a modifié les principes de calcul du PIB, a corrigé les valeurs de croissance pour 2023 à 1,1 % au lieu de 0,9 %.

Pour cette année, le gouvernement français s’attend à une croissance du PIB de 1%, après avoir revu à la baisse ses attentes, mais la plupart des analystes économiques sont moins optimistes.

Le Fonds monétaire international (FMI), tout comme la Banque de France, prévoit une croissance du PIB de 0,8%, la Commission européenne de 0,9% et l’OCDE de 0,7%.